1. Nicolas Sarkozy envisage sa défaite...
Le président de la République ne s'est pas encore déclaré publiquement candidat à sa réélection mais en privé envisage déjà sa défaite. Le Monde rapporte que lorsqu'on l'interroge sur cette éventualité, Nicolas Sarkozy répond:
«En cas d'échec, j'arrête la politique. Oui, c'est une certitude.»
Pour les journalistes du Monde, «c'est donc bien qu'il l'envisage comme possible en dépit des manifestations d'enthousiasme et des protestations de confiance qu'il multiplie devant ses visiteurs». Le président réfléchirait même déjà à la fin de sa carrière, qu'elle ait lieu dans quelques mois ou dans cinq ans: pas intéressé par une reprise de l'UMP, il pourrait se reconvertir dans le privé, lui qui au G20 de Cannes en novembre 2011 avait lancé que «dans le futur [il voudrait] gagner de l'argent]». Peut-être comme avocat, peut-être chez son ami Martin Bouygues, dans tous les cas conclut-il:
«Je changerai de vie complètement, vous n'entendrez plus parler de moi!»
2. ... Pendant que le New York Times le voit victorieux
Pour l'éditorialiste américain Roger Cohen, la France est face à un choix entre le leadership et le changement. D'après lui, même si de nombreuses personnes ne veulent plus de Sarkozy et «rêvent que cet homme à l'agitation surnaturelle n'ait que ce qu'il mérite», elles ne veulent pas pour autant la gauche et son «indécision, ses slogans rassis, son immobilisme colossal».
Il voit dans le président français actuel, et particulièrement dans sa façon de gérer et de négocier avec l'Allemagne pendant la crise de l'euro, un exemple de leadership: «Et le leadership, ça compte».
3. Hervé Morin voyage dans le temps...
Le candidat du Nouveau Centre est le «Marty McFly de la présidentielle» s'amuse Voici.fr, qui a repéré une déclaration on ne peut plus étrange dans le discours d'Hervé Morin à Nice dimanche 22 janvier, passé inaperçu puisque en raison de celui de François Hollande le même jour.
Du haut de ses 50 ans (Hervé Morin est né en 1961), le candidat a ainsi affirmé:
«Vous qui pour certains d'entre vous avez les cheveux blancs, vous qui avez vu tout près d'ici le débarquement de Provence... Moi qui ai vu en Normandie le débarquement des Alliés, nous avons vécu des épreuves drôlement plus difficiles et terriblement plus difficiles que celles que nous avons à vivre aujourd'hui.»
4. ... et le numéro 2 de son parti votera Sarkozy
Dans une interview à Métro, Jean-Christophe Lagarde, numéro 2 du Nouveau Centre, affirme que «s'il est candidat», il soutiendra Nicolas Sarkozy, même si c'est «un choix [qu'il n'aurait] pas imaginé faire il y a un an et demi».
Il affirme que le retrait de la candidature d'Hervé Morin à la présidentielle «n'est plus qu'une question de délai», que «son initiative personnelle a profondément divisé» le Nouveau Centre et que sa responsabilité est de se retirer «pour éviter que l'extrême-droite ne parvienne au second tour».
5. Accusations de «délit de mariage» à l'UMP
Marie-Claire Carrère-Gée, élue UMP du XIVe arrondissement parisien, n'a pas été investie par son parti dans sa circonscription pour les législatives de 2012. Elle se présentera en dissidente, affirmant avoir été victime d'un «délit de mariage», rapporte L'Express. D'après elle, c'est parce qu'elle est l'épouse du président de la Ligue de football professionnel (LFP), Frédéric Thiriez, qui a été «membre du cabinet de Gaston Defferre», ministre de l'Intérieur lors du premier septennat de François Mitterrand.