Dix ans après, peut-on vraiment crever l’abcès du «Non» de gauche?
De quoi le «Non de gauche» en 2005 était-il vraiment le nom? A-t-il été entendu et dans quel état est-il dix ans plus tôt? A l'occasion des 10 ans du référendum, plusieurs analyses récemment publiées tentent d'apporter des réponses à ces questions.
Le 29 mai 2005, 54,5% des électeurs rejetaient le projet de Traité établissant une constitution pour l’Europe. Une décennie plus tard, la carte des résultats vaut encore, à bien des égards, grille d’analyse.
On a revu les clips de campagne du référendum de 2005 (et on a mieux compris la victoire du «non»)
Le revisionnage des argumentaires de l'époque permet de mieux constater la difficulté des principaux partis à construire un discours mobilisateur.
Fusion des départements: le non alsacien a un petit air de référendum de 2005
Si le «oui» a été majoritaire, de manière insuffisante, l'analyse du vote «non» confirme l'existence d'un clivage important entre zones dynamiques et périphériques, qui ne recoupe pas forcément l'opposition gauche-droite.
Anti-TSCG, le jeu des sept familles
Gauche du PS, gauche de la gauche, droite souverainiste, syndicats, médias engagés... Comme en 2005, l'opposition au traité européen associe des catégories très diverses. Avec, parfois, des nuances ou des revirements.
