Il semblerait qu'à chaque mention de l'acteur-réalisateur James Franco dans la présente chronique, le sujet tourne rapidement au niveau de l'entrejambe. Fin 2012, on évoquait ainsi le curieux et gay-friendly projet Interior. Leather Bar. co-réalisé par l'acteur et depuis présenté au festival de Sundance. Aujourd'hui, c'est en tant que producteur qu'on retrouve l'ex-Bouffon Vert des Spider-Man version Sam Raimi et le film en question est un documentaire baptisé Kink, du nom du plus grand site web branché BDSM, Kink.com (strictement réservé aux adultes, hein).

Pour les plus chastes, rappelons que BDSM est l'acronyme un peu fourre-tout englobant un paquet d'activités réservées aux adultes, à savoir bondage, discipline, domination, soumission et sadomasochisme, nous souffle Wikipedia.
A ce propos, la première phrase de la bande annonce est une excellente formule d'un des responsables du site:
«Si le milieu du porno était un lycée, on serait assis à la table des gothiques.»
Réalisé par Christina Voros, le film entend, si ce n'est «réhabiliter» une entreprise qui a mauvaise presse, tout du moins évacuer quelques clichés qui lui collent à la peau fouettée et démystifier ce genre de business.
Du côté de Kink.com –le site est payant même si quelques extraits et photos sont consultables gratis– on explique travailler dans un environnement «sûr, sain et consensuel». Mieux: les productions se veulent être «une ressource éducative pour la communauté BDSM», dixit le pitch du documentaire. Ce dernier réserve aussi peut-être quelques trucs et astuces fort pratiques en matière de bricolage, puisqu'on y voit un charpentier s'atteler à la construction minutieuse d'un glory hole, ce qui peut toujours dépanner.
Alexandre Hervaud