Boire & manger / Médias

«Top Chef» saison 11, épisode 4: le récap en GIF et en acceng du Sud

Temps de lecture : 12 min

Dans ce nouvel épisode, le fritegate éclate et Michel Sarran se frotte à la masculinité toxique de Jordan.

Notre chouchou a encore passé une semaine compliquée (on ne parle pas de Jordan, hein). | Capture d'écran via M6 
Notre chouchou a encore passé une semaine compliquée (on ne parle pas de Jordan, hein). | Capture d'écran via M6 

Bienvenue dans cette nouvelle semaine de «Top Chef», toujours placée sous quel signe, déjà?

En vrai, cette saison est surtout placée sous le signe des abats, si vous nous demandez notre avis.

Encore du foie!!!

La semaine dernière, après avoir passé du temps avec le chef pâtissier sucré-salé le plus apaisant du monde, on a dit adieu à Jean-Philippe, candidat parti trop tôt. Qui étais-tu, Jean-Philippe? Nous ne le saurons probablement jamais.

Au menu de cette semaine, des crêtes de poulet, des jeux de mots pourris, mais surtout... le fritegate.

Première épreuve

Le premier chef à impressionner pour cette épreuve est Christophe Hardiquest, un Belge qui modernise les spécialités de son terroir, «dont l'incontournable poulet rôti». On ne savait pas que le poulet rôti était une spécialité belge, mais en même temps, en Belgique, ils diffusent «Plus belle la vie», donc qu'est-ce que la Belgique, qu'est-ce que la France, on vous le demande.

Pour la première épreuve, les candidat·es devront utiliser des parties peu ragoûtantes du poulet, comme la crête, les pattes, le cou, le cœur, le croupion –ce que l'une des autrices de ce récap a personnellement appris à faire à l'âge de 5 ans dans la ferme de sa grand-mère. Et comme elle dirait, «le poulet, tu l'as élevé, tu lui as donné un nom, tu le manges en entier», question de respect.

On reconnaît qu'on a quand même un doute sur la crête. Mais ne l'oublions pas, c'est la saison de l'audace, alors tout est permis.

On attend avec impatience le moment où ils vont juste avoir une épreuve carbo ou pizza, un truc sympa, appétissant, sans chichi, quoi.

La semaine dernière, Justine était un peu comme nous en période d'essai d'un CDI: ne surtout pas faire de vagues. Mais alors que l'épreuve commence, on sent tout de suite que la candidate la plus solaire de l'émission a enfin pris ses aises au sein de sa brigade d'adoption: son niveau d'énergie est repassé à 8.000.

Justine est trop contente d'avoir des amis, et nous, on est trop contentes qu'elle existe.

Même pour sa préparation de frites de purée (et non pas, comme l'affirme Paul Pairet, de «purée de frites», ce qui serait sans doute bien dégueulasse), on sent que Justine est au taquet.

Trop d'intensité ou juste assez?

Dans cette brigade, c'est vraiment la semaine Bisounours. Même Adrien, le roi de l'emphase, confie: «Je ne sais pas si je suis le plus heureux des hommes, mais je suis très content.» WOW!

De son côté, Michel Sarran inaugure l'un des grands thèmes de la soirée: les jeux de mots nazes. Alors que l'ensemble des candidat·es préparent des frites, lui et Paul Pairet s'échangent d'aimables «T'as la patate» ou encore «On a la frite». On a l'impression que cet épisode a été scripté par Franck Dubosc.

En même temps, on n'en veut pas à Michel Sarran d'essayer de se divertir, vu la saison de merde qu'il passe pour l'instant: son équipe n'a remporté aucune épreuve. L'émission nous le rappelle d'ailleurs avec un énorme montage de la lose, qui énumère tous les échecs de sa brigade. Comme dirait Michel, «je n'en mène pas large».

Quand tu n'en mènes pas large.

Mais le pire, c'est que l'un de ses candidats, Jordan, refuse systématiquement d'écouter ses conseils. Ce qui nous mène au scandale, non, à L'INFAMIE de cet épisode: le FRITEGATE. TAM TAM TAM.

Pour cette épreuve, Jordan a décidé de préparer des frites de purée au siphon, panées dans de la peau de poulet.

Et pour nous, le coronavirus, c'est juste une grippe. Vive le déni.

Sachant que la consigne, c'est de faire des frites. Michel lui fait remarquer que son interprétation est hors sujet, ou comme on le crie depuis notre canapé: «Faites des vraies frites, bordel.» Franchement, les pattes de poulet frites de Pauline ressemblent plus à des frites que les frites de Jordan.

Jordan, qui avait déjà refusé d'écouter les conseils de Michel la semaine dernière, entraînant dans sa chute le reste de son équipe, lui rétorque, plein de suffisance, qu'il a envie de «cuisiner la frite», COMME SI DES FRITES, C'ÉTAIT PAS DÉJÀ CUISINÉ, et comme si DIEU MICHEL SARRAN PREMIER DE SON NOM, BRISEUR DES CHAÎNES, ROI DES ANDALS ET DE L'OCCITANIE, ne savait pas ce qu'est UNE FRITE.

Ce que ce dernier lui fait remarquer, d'ailleurs:

Un cri de désespoir.

Jordan refuse malgré tout de l'écouter, et précise que si sa décision fait perdre son équipe, il «assumera», ce qui nous fait une super belle jambe.

Pauvre Michel.

Dans un moment inédit dans l'histoire de «Top Chef», Michel s'énerve contre Jordan et tape littéralement du poing sur la table. Même Philippe Etchebest n'en revient pas.

Jordan, lui, dit qu'il a l'impression d'être «BRIDÉ». Eh beh. On était prêtes à lui accorder le bénéfice du doute la semaine dernière, mais cette épreuve confirme qu'il a bien un ego surdimensionné et qu'il est prêt à couler toute son équipe par fierté.

Quand tu manques de respect à Michel Sarran.

Passons rapidement sur le reste de l'épreuve, en précisant juste que Davou et Mallou (David et Mallory, pour les gens qui ne suivent pas) préparent un gâteau de foie de volaille qui a l'air divinement bon.

Décidément, si t'aimes pas les abats, ça doit être compliqué cette année de regarder «Top Chef». Peut-être que l'agenda secret de l'émission, c'est de rendre la France végétarienne à force de nous servir des trous du cul de poulet, des entrailles de poisson ou des cervelles d'agneau. (En même temps, si c'est leur objectif, ça fonctionne pas du tout, à en croire les cris d'extase qu'on a poussés en mangeant les ris d'agneau de Billili ce week-end –pardon au serveur.)

Quant à Diego, on l'aime de plus en plus, parce qu'il a décidé de cuire ses frites dans un bain de graisse de canard, ou comme on l'appelle dans le Sud-Ouest, un bain.

À la dégustation, énorme plot twist: le chef belge qui paraissait un peu froid se révèle être un énorme dad qui ne tarit d'éloges et de feedback positif avec les équipes –le genre de chef dont tout·e pigiste rêve.

Il sait vraiment trouver le point positif dans chaque plat:

Same.

On veut qu'il nous fasse du feedback à chaque étape de notre vie: «Bravo pour ce séchage de cheveux hyper maîtrisé», «Super plat de coquillettes ce soir», «Ton pull, c'est compliqué, mais avec tes chaussures, on a vraiment de l'émotion».

Alors que Christophe Hardiquest déguste les plats de la brigade de Michel, Jordan a l'audace de dire «on» et de s'approprier les frites faites en urgence par Nastasia pour rattraper son entêtement. C'est vraiment la cerise sur le gâteau de foie.

De toute façon, ce n'est pas cette brigade qui remportera l'épreuve, et on commence vraiment à se sentir mal pour Nastasia et Pauline.

C'est finalement la brigade de Paul Pairet qui remporte l'épreuve, l'occasion pour le chef étoilé de faire à nouveau l'avion. On parle beaucoup de Justine, mais en fait, il est mille fois plus épuisant qu'elle.

Avant de passer à la seconde épreuve, Michel nous offre un moment digne de Pascal le grand frère, en prenant Jordan à part. La main sur le cœur, le chef toulousain se met à nu devant la France entière et explique qu'il n'a «jamais vécu ça» de sa vie. Encore la preuve que cet homme est parfait, capable d'exposer sa vulnérabilité et d'ouvrir un dialogue. Jordan n'a même pas commencé à s'excuser que Michel lui dit déjà: «On oublie tout.» Les larmes coulent sur nos joues. Bravo Michel, Jordan ne te mérite pas.

Deuxième épreuve

Après s'être remis·es de leurs émotions, nos candidat·es découvrent le thème de la deuxième épreuve, qui est présentée comme inédite dans l'histoire de «Top Chef» –waouh. Comme dirait David, «ça sent le pâté».

Après en avoir fait des caisses sur le fait qu'il y a six tables au lieu de trois, «avec des cloches» (wowowowow), on découvre qu'en fait, chaque brigade sera en compétition contre un ancien de «Top Chef» devenu étoilé (trois hommes, of course): Franck Pelux, Guillaume Sanchez et Ludovic Turac. Chaque équipe aura un aliment différent à sublimer: la langoustine, le rouget ou les moules (sérieux, elle arrive quand l'épreuve pizza?).

Avant d'aller plus loin, petit point sur les surnoms de la brigade d'Hélène Darroze, qui ne compte plus que deux candidats (forcément, ça rapproche) (Jean-Phi, on pense fort à toi):

David appelle Mallory «mon poulet» ou «ma poule», Mallory appelle David «ma biche», tout ça est très mignon.

Dans une scène digne de Vol au-dessus d'un nid de coucou, «ma poule» et «ma biche» injectent, à l'aide d'une seringue, du yuzu dans une langoustine. C'est quoi la suite, des électrochocs sur un poulet?

C'est hyper violent cette émission, quand même.

Dans la brigade de Michel, maintenant que l'abcès a été crevé, on assiste à une grosse réconciliation autour de la mouclade (spécialité à base de moules qui nous vient, vous l'aurez deviné, du Sud-Ouest).

Quand ton père et ton frère ne se font plus la gueule.

Le problème, c'est qu'ils se battent face à Guillaume Sanchez, qui a préparé le plus beau plat de moules qu'on ait vu de notre vie. Avec un bouillon de bois. Rien que ça.

Quand Jordan goûte le plat de son compétiteur, il est complètement abattu:

Au moment où il revient, Michel lui dit qu'il faut trouver un «truc» pour leur plat, un gimmick aussi génial que le bouillon de bois et de pommes de pin, et Jordan déclare que leur truc, c'est le «côté barbecue». Michel, on est désolées, mais on sent que c'est toujours pas ta semaine.

Pas défaitiste, Jordan continue de réinventer le sel: après le sel de peau de poulet dans la première épreuve, il prépare ici du sel de coques de moule. Si la cuisine ça foire, il tient un bon filon de reconversion après l'émission.

Quant à l'équipe d'Etchebest, elle est encore une fois vraiment au-dessus –même si Martin a perpétuellement l'air paniqué.

Quand tu dis que t'as raté le contrôle de philo, alors que finalement, tu te tapes un 18.

Leur préparation: un rouget aux écailles soufflées qui est encore plus sexy que Michael B. Jordan dans Black Panther. Injectez-nous ce rouget dans les veines comme Mallou et Davou ont injecté la crevette de yuzu, s'il vous plaît.

Face à eux, même le chef étoilé Ludovic Turac ne fait pas le poids avec sa sauce au taureau (???). Le pauvre taureau, il est mort pour ça? Pour se retrouver en jus de rouget dans une épreuve de «Top Chef»??? Donc en gros, quand t'es taureau, t'as que deux options de vie: soit tu te tapes la corrida, soit tu finis en jus pour rouget. Quelle tristesse.

C'est l'heure de la dégustation, et si on aimerait que Christophe Hardiquest nous évalue à chaque instant de notre vie, on ne voudrait surtout pas être jugées par Arnaud Donckele, le chef de la deuxième épreuve, qui a un niveau de pointilleux digne de Georges Seurat (ah non, pardon, ça, c'est le pointillisme).

On l'imagine déjà critiquer notre quotidien: «Ah, là, tu as coupé tes cheveux de trois millimètres de trop, ça gâche tout l'équilibre», «Ce pull bleu est génial… Par contre, les chaussures, je suis complètement perdu, c'est une fausse note», «Ta voix, c'est trop perturbé pour moi». En même temps, c'est sans doute grâce à ce niveau d'exigence démentiel que ce mec a trois étoiles.

Résultat des courses, la brigade d'Hélène Darroze et celle de Philippe Etchebest se qualifient (cette dernière remportant même le coup de cœur du chef). Ils vont être très très durs à battre, Martin, Gratien et Diego.

La malédiction continue pour Michel, pour qui la séance de thérapie n'aura pas été suffisante: toute son équipe est envoyée en dernière chance. Pour lui, cette saison est vraiment placée sous le signe de l'audace la lose.

Dernière chance

Il est plus de 23 heures et on en est à notre troisième crise d'anxiété de la soirée à la lecture des alertes du Monde sur le coronavirus, mais «Top Chef» n'est toujours pas fini.

On retrouve donc Jordan, Nastasia et Pauline en dernière chance, et vu son mauvais caractère et sa responsabilité dans les échecs successifs de sa brigade, on espère vraiment que Jordan va être éliminé pour laisser briller ses camarades un peu plus longtemps.

Pour cette dernière épreuve de la soirée, le thème, c'est le chou. Ça va péter (littéralement).

Mais avant de commencer, Nastasia a quelque chose à nous rappeler.

Jordan opte pour le «CHOU KHÂL» (du kale, quoi), en pensant bien sûr à son petit garçon. L'occasion de nous montrer une nouvelle fois la photo toute sale et la vieille tétine qu'il trimballe sur son plan de travail depuis le début de l'émission. Cet épisode a clairement été enregistré avant l'épidémie de coronavirus.

Nastasia nous donne quant à elle son secret pour rendre une tranche de brocoli gourmande: rajouter 750 grammes de beurre.

Ça, ça marche pour tous les aliments, en fait.

Et pour ce qui est de Pauline, elle nous fait suer à grosses gouttes avec son flan de brocoli qui n'a pas l'air de prendre, mais on espère qu'elle va s'en sortir.

Pendant la dégustation, les chefs critiquent le plat de Jordan. Évidemment, celui-ci prend ces retours avec toute l'humilité et le recul qu'on lui connaît.

Il est 23h30, la fin du monde est proche, et M6 nous colle plus de cinq minutes de pub au moment de l'annonce de l'élimination. Et comme si ça ne suffisait pas, on a aussi droit à la bande-annonce de la nouvelle émission de Michaël Youn. Tout va à vau-l'eau.

Heureusement, il reste encore un peu de justice dans ce bas monde, et Jordan est éliminé. Il prend la nouvelle avec grâce, nous parle de son «petit garçon» (of course) et verse quelques larmes.

La semaine prochaine, les candidat·es vont devoir cuisiner avec de la pourriture, parce que «Top Chef» a vraiment décidé de tester nos limites cette saison. LE MONDE EST ASSEZ STRESSANT COMME ÇA, DONNEZ-NOUS DE LA PIZZA!

En vrac

– Le truc qui nous excite le plus dans «Top Chef», c'est quand même les ralentis obscènes avec le beurre et le jus qui moussent dans la poêle.

– Le chef belge n'a vraiment pas l'air convaincu par sa propre idée de plat: «C'est inhabituel, c'est pas commun, mais pourquoi pas.»

– Pour Justine, un «grain de folie», c'est de rajouter des épices cajun. Elle a clairement pas rencontré le mec qui fait de la sauce de taureau.

– David n'arrête pas de répéter qu'il cuisine des «trompettes des morts». Non David, le champignon, c'est des trompettes de la mort. Les trompettes des morts, c'est pas le film où Daniel Radcliffe joue un cadavre qui flotte sur l'eau grâce à ses pets?

– Diego pèle les patates comme s'il était dans un DJ set:

– Quand Etchebest essaie de faire l'accent belge, on touche vraiment le fond (même si on avoue qu'on a fait pareil sur notre canapé).

– Il faut qu'on parle du vernis de Nastasia, qui ne nous a jamais paru très hygiénique, mais comme Hélène Darroze l'avait défendue dans le premier épisode, on s'était dit qu'on était sûrement trop à cheval sur l'hygiène. Apparemment pas, puisque l'émission a été épinglée à ce sujet.

– Est-ce qu'on peut arrêter de cuisiner des trucs qui ressemblent à un vieux lendemain de soirée? Cordialement, les gens qui dînent en regardant cette émission.

«Je suis au bout de ma vie… Je me dis… Putain.» Le champ sémantique de Mallory, c'est quelque chose.

– Michel, il est tellement en communion avec ses émotions qu'on le soupçonne d'écrire des poèmes en occitan à ses heures perdues.

– Franck Pelux se vante: «On a eu la chance d'être nommé meilleur restaurant du monde par un site de notation de particuliers.» Va falloir trouver mieux, parce que là, c'est un peu comme quand nos mères nous disent que ces récaps sont les meilleurs du web.

«Si ça marche, c'est grandiose; si ça marche pas, c'est pas bon.» Diego, le Captain Obvious de cette émission.

– Michel Sarran qui s'attaque à Philippe Etchebest: décidément, cette semaine, Michel a décidé de ne plus se laisser marcher sur les pieds. Ça nous rend toutes choses.

– Oh non, la semaine prochaine, y a des enfants. Fuyons.

On vous laisse, on va faire le plein d'abats pour la quarantaine.

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