Post-Scriptum
Marjorie, infirmière, s'est faite violemment agresser par un patient. Maxime, médecin urgentiste à Lariboisière, pense sans cesse à cette jeune femme décédée peu de temps après être passée dans son service. Céline, victime de viol, n'a pas été prise en charge comme elle aurait voulu l'être.
«–Il n'y a pas mieux qu'aux urgences pour se roder. Au début, je me disais que ce serait une bonne expérience, puisque c'était vraiment un domaine, même si j'étais déjà diplômée depuis sept ans, je me disais que c'était une bonne expérience à prendre et à avoir. Et au deuxième jour de mon mois d'urgence, une heure après être arrivée, je commençais à sept heures, j'étais en douze heures donc 7 heures-19 heures. À 8 heures, le patient m'agresse.
–En décembre, une de nos patientes est décédée en salle d'attente, une femme de cinquantaine d'années. L'enquête est en cours donc je ne dirai pas ce qu'il s'est passé, comment, pourquoi elle est décédée. Ce qui est sûr, c'est que ça a créé une émotion extrêmement forte car ça a créé un stress monstrueux sur l'équipe. C'est sûrement une mort évitable, pas parce que le service n'a pas travaillé mais parce que le système de soins s'épuise.»
Une lettre sonore réalisée par Alice Milot et Charlie Dupiot.
Création musicale, mixage et réalisation: Romain Dubrac.