Post-Scriptum
Fanta, mère de famille à Villeneuve-Saint-Georges (94); Simon, enseignant en télétravail; Raphaël, patron d’un bar fermé; Sarah, “en exil” à Noirmoutier; Montacer, étudiant dans sa chambre…
Tous racontent leurs vie de confinés et s’adressent au virus qui a mis le monde sur “pause”.
«Cher virus, coronavirus, ou Covid19, je sais plus trop comment t’appeler. Tout ce que je sais, c’est que tu es dangereux. Je me présente, Montacer, dix-neuf ans, étudiant à l’université de Nanterre. Je t’écris cette lettre sonore du beau milieu de mon quartier du XXe, la banane. A vrai dire, au début, je te pensais loin de chez moi, à l’autre bout du monde, en Chine. Ainsi, je ne me souciais pas vraiment de ta présence. Mais j’ai vu que tu gagnais du terrain, beaucoup de terrain, et tu t’es approché, un peu trop près, tellement près que je dois garder un mètre de distance avec mes proches. J’aurais aimé en savoir plus sur toi, te côtoyer sans danger mais ton amour pour mon organisme est un amour meurtrier. A vrai dire, depuis le confinement, on s’occupe comme on peut. Il y a un tas de challenges sur les réseaux sociaux comme le «PQ challenge» qui consiste à jongler avec les pieds avec du papier toilette. Bon, j’avoue, quand même, fallait que je le fasse, et franchement, c’est plutôt compliqué.»
Crédits:
Une lettre sonore réalisée par Alice Milot et Charlie Dupiot.
Mixage et réalisation: Hugo Violas.