Depuis 1981 au Québec, les femmes peuvent transmettre leur nom de famille à leurs enfants. Si le nom de famille double a été populaire par la suite, il est actuellement choisi par moins de 10% des familles. Au cours de la série, des femmes s'ouvrent sur les raisons qui les poussent ou pas à donner leur nom à leurs enfants ainsi que sur la filiation, l'identité, l'égalité et l'incidence du port de deux noms de famille dans leur vie.
L'avis de Slate Audio
«Qu'est-ce qui s'est brisé en une génération pour qu'on perde son désir d'apparaître dans le nom de nos enfants? Et surtout, pourquoi on en parle si peu?» Petite, Marie-Hélène Frenette-Assad avait beau avoir le nom le plus long de sa classe, la plupart de ses amis portaient eux aussi un nom de famille composé du nom de leur père et du nom de leur mère. Mais, quarante ans après la réforme du droit de la famille au Québec qui accordait ce droit aux femmes, de moins en moins de mères choisissent d'accoler leur matronyme au patronyme de leur conjoint au moment de nommer leurs enfants.
Dans ce documentaire féministe québécois, Marie-Hélène Frenette-Assad interroge cette pratique et se demande si son évolution implique un recul du féminisme dans la société québécoise. Et parvient, par la même occasion, à nous faire repenser notre rapport à notre nom de famille et à la transmission des matronymes d'une génération à l'autre.
Crédits:
Réalisation et musique originale: Marie-Hélène Frenette-Assad.
Épisode 1 - Dans cet épisode, la réalisatrice Marie-Hélène Frenette-Assad en profite pour demander à sa mère pourquoi, en 1984, elle tenait à lui donner son nom de famille.
Épisode 2 - Pourquoi les femmes d'aujourd'hui renoncent-elles à donner leur nom de famille à leurs enfants ?