En 2001, la loi Taubira déclarait la traite et l'esclavage comme crime contre l'humanité. Depuis 30 ans, Nantes se positionne sur ce passé. Aujourd'hui, où en sommes-nous?
Une question qui résonne tout particulièrement dans les villes de la côte atlantique, dont les ports ont amarré les bateaux destinés au transport de milliers d'êtres humains au XVIIIe siècle. 41% des expéditions françaises sont parties de Nantes; la ville n'a pas attendu 2001 pour enclencher son examen de conscience. En France, elle fait figure de pionnière.
Comment Nantes s'est-elle emparée de la question de son passé esclavagiste? Comment la France en porte-t-elle encore les stigmates? Que sait-on de ce qu'était la vie des personnes asservies?
Autant de questions auxquelles tente de répondre Les Mémoires vives, un podcast en trois épisodes du musée d'histoire de Nantes, écrit par Nina Pareja et Christophe Carron, réalisé par Aurélie Rodrigues et produit par Slate.fr.
Comment faire entendre la voix des personnes mises en esclavage?