2050, la France a faim?

En 2050, nous serons près de 9,7 milliards d’humains sur Terre et autant  de bouches à nourrir. Selon la FAO, la demande annuelle de céréales pourrait atteindre 3 milliards de tonnes, soit une augmentation de 40% quand celle de viande bondirait de 75%, soit 455 millions de tonnes. Dans le même temps, les surfaces cultivables sont de moins en moins étendues. En cause, le changement climatique, l’urbanisation des terrains agricoles, le manque d’eau, et l’épuisement des sols. Résultat, si rien n’est fait, des épisodes de famines dans des pays en développement, mais aussi, des tensions sur le marché des denrées alimentaires dans les pays développés.

Avant de voir les solutions qui existent, nous avons voulu visiter un futur dans lequel l'être humain n'aurait rien changé à ses habitudes. Notre journaliste et voyageuse dans le temps Salma Andrei s'est rendue à Clermont-Ferrand en 2050 pour savoir si  la France aussi serait  touchée par la crise alimentaire.

De retour en 2021, nous faisons le point avec Patricia Ricard, présidente de l'Institut Océanographique Paul Ricard, vice-présidente de la plateforme Océan et Climat, engagée depuis plus de 30 ans pour la protection de l'environnement, pour comprendre quelles seraient les solutions les plus vertes pour nourrir 10 milliards d’êtres humains dans un contexte plus qu’incertain. Puis Jean-François Nogrette, directeur de la zone Veolia technology et contracting nous parle de l’importance de préserver les sols pour pouvoir continuer à faire de l’agriculture dans 30 ans.

Et comment faire, concrètement, pour nourrir toujours plus d’humains demain? Les réponses de Maelen Poitreneau en charge de l’innovation et du développement au pôle agronomique de Veolia, Sede.