20 minutes avant la fin du monde
Deux épisodes «sexualité» ce mois-ci dans 20 minutes avant la fin du monde. Dans ce second épisode, on se demande si capitalisme et patriarcat n'ont pas déteint sur notre sexualité et nos plaisirs.
«Bonjour! Comment ne pas avoir envie de jouir? Et de jouir plus que tout pour échapper à la vie qui nous fuit, aux époques confinées et aux avenirs interdits. Jouir tant qu'il est encore temps et qu'il est possible d'éprouver quelqu'un chose avec son coeur, son corps, avec l'autre ou tous les autres car le duo n'est en rien une forme obligatoire et exclusive. Jouir pour sentir enfin la chaleur de la peau contre la fin du monde. Jouir plus que tout mais à quel prix? Car la sexualité n'est pas un continent isolé, elle transpire tout ce dont la société est faite: possession, exploitation, patriarcat, capitalisme... Mais nous sommes nombreuses et nombreux aussi à chercher et à désirer un espace plus large, plus beau, plus fou que les rôles stéréotypés, que la répétition des angoisses et des gestes et que les plaisirs devenus marchandises ou obligations.»