1000 Degrés
«C'est du sadisme, qu'est-ce qui peut justifier la volonté de me détruire, moi, adolescent de 15 ans ?»
Dans l’épisode 4, les enquêteurs mettent la main sur deux batteries lors d’une perquisition chez Daniel Massé. Elles sont identiques à celle utilisée dans le colis piégé. Daniel Massé affirme qu’il a récupéré ces batteries à la Soterem, son ancienne entreprise. Il les utilisait pour faire fonctionner ses lampes de plongée. Sur leurs coques en plastique le nombre « 190598 » a été gravé par le constructeur. On retrouve la même inscription sur la batterie du colis piégé. En revanche, le numéro de série est différent, à un chiffre près.
Le 16 décembre 1994, dans les débris qui jonchent le sol de l’entreprise Medilens après l’explosion, les enquêteurs découvrent, tout près de la porte d’entrée, un « bloc » noir, de la taille d’une petite brique. Il s’agit d’une batterie 12 volts. Du bois aggloméré est encore collé sur l’une de ses faces. Les enquêteurs viennent de récupérer la pièce maîtresse du colis. Elle est placée sous scellé avec le numéro « 32 ».
L’expert Claude Galey, chargé de son analyse, remarque sur la face antérieure des résidus d’étiquette, mais il ne peut pas donner la marque car « la partie imprimée » a été totalement détruite par l’explosion. Il note également la présence de « rayures légères » sur la coque. L’auteur de l’attentat a tenté d’effacer quelque chose à cet endroit précis. Grâce à une lumière bleue rasante, l’expert parvient néanmoins à reconstituer l’inscription. C’est une série de chiffres « 190998 » avec un « 9 » descendant. Claude Galey pense que cette inscription pourrait être une date de péremption, celle de l’électrolyse.
En démontant la batterie, il découvre une autre série de chiffres, « dont la signification est inconnue » : « 8942 7 »
1000 Degrés est une enquête en 10 épisodes de podcast produite par Insider Podcast.
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