Le schéma classique de la composition d’un parfum est souvent structuré en pyramide avec, au départ, les notes de tête, les plus volatiles, les plus éphémères, souvent les hespéridées et aussi des notes aromatiques. Viennent ensuite les notes de coeur, généralement les fleurs, mais aussi les aldéhydes, certains fruits. En notes de fond, celles qui donnent le sillage, prolongent la tenue: les bois, les notes balsamiques, les animales, les muscs...
Il s’agit de logique, de principe physique d’évaporation des matières, mais le marketing a de l’imagination pour bousculer la pyramide.
L’Eau des merveilles d’Hermès évoquait un pyramide inversée et CK One (Calvin Klein) parlait de spirale traversée par la note thé vert.
Avec la mention de ses ingrédients, la pyramide, quoiqu’imparfaite, donne néanmoins de précieuses indications de composition et d’odeurs, et demeure très pratique.