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Comment se faire détester sur les réseaux sociaux en 10 points

<a href="https://www.flickr.com/photos/126103122@N03/14906022841/">Unfollow on Twitter</a> / Jerry Nihen via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/">License By</a>
Unfollow on Twitter / Jerry Nihen via Flickr CC License By

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Fast Company

Le site FastCompany publie un anti-guide de l’utilisation des réseaux sociaux, présenté sous la forme des «dix habitudes qui vous feront haïr de tous» sur ces plateformes. Et comme nous sommes tous le «troll» de quelqu'un, la lecture de cet article devrait être obligatoire avant d'avoir le droit d'utiliser un compte Facebook Twitter. 

La première habitude qui agace vos fans selon l'auteure, qui fait partie des essayistes américains qui écrivent sur les-12-habitudes-des-leaders-qui-réussissent-tout-mieux-que-nous, c’est la tendance à vous vendre en permanence, et à ne poster que quand vous avez quelque chose en magasin. On répète à l’envi que les réseaux sociaux sont des conversations, rappelle-t-elle, et «personne ne veut d’une conversation avec un vendeur en porte-à-porte».

A l’inverse, étaler sa vie privée au-delà du cercle restreint d’amis proches n’est pas une bonne politique sur les réseaux: premièrement, votre cuite de la veille ne regarde pas @Machintruc, head of marketing department chez Johnson & Johnson, qui vous a followé la semaine dernière après votre RT d’une présentation sur la stratégie digitale 360 (exemple fictif), mais il est probable que ça le mette mal à l’aise…

Dans la même veine, une habitude particulièrement insupportable est la pratique dite du «vaguebooking». L’Urban dictionary, bible des néologismes du lexique jeune et urbain anglosaxon, décrit la pratique comme «un statut Facebook volontairement vague, qui incite ses amis à demander ce qu’il se passe» ou bien «un possible appel à l’aide».

Exemple typique, vous lancez à la cantonnade: «Dans la vie, on ne peut vraiment compter sur personne», ou bien: «Maintenant je sais qui sont mes vrais amis» –suivi d’un statut «feeling annoyed» ou d’un smiley grognon: une fois encore, @Machintruc n’est pas là pour suivre vos humeurs ni vos règlements de compte privés sur les réseaux.

Enfin, s’il y a bien une leçon à retenir de ce manuel des bonnes manières connectées, c’est celle qui vous rappelle que le filtre entre vos pensées et vos paroles doit retenir PLUS de matière indésirable en ligne que lors d'interactions physiques, et non l'inverse.

Avant de vous en prendre à une catégorie de personnes ou d'émettre une opinion politique, demandez-vous toujours si vous le feriez devant 100 collègues de travail. Autre possibilité: demandez-vous avant de partir dans un de ces «clashs» auxquels vous consacrez parfois un tiers de vos journées, si vous insulteriez la personne en face à face... 

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