Sciences

Un nouveau prototype du hoverboard de «Retour vers le Futur» qui pourrait en plus nous permettre de mieux résister aux tremblements de terre

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur The Verge, New York Times

Depuis que les écrans de ciné ont vu un certain Marty McFly perché sur un skateboard futuriste et flottant à ras du sol, bon nombre d'innovateurs rêvent de s'offrir ce joli joujou futuriste.

Sauf que le hoverboard, puisque c'est son nom, de Retour vers le Futur n'est pas si simple à réaliser. Même le laboratoire plus si secret de Google, Google X, s'est penché sur l'affaire, avant de l'abandonner, comme le racontait en avril dernier Fast Company.

Pourtant, des prototypes existent bel et bien aujourd'hui. Et la presse américaine a même pu en tester un, à l'occasion du lancement, ce 21 octobre, d'une campagne de crowdfunding visant à financer le projet.

Lancé par une compagnie gérée depuis la Californie par un certain Greg Henderson, le hoverboard en question n'est pas près d'être mis en vente, comme l'écrit The Verge. Et n'est pas vraiment confortable, assez «incontrôlable» et bruyant comme un bon gros «ordinateur de bureau».

De plus, il ne permet pas à son propriétaire de flotter là où bon lui semble, mais doit rester au-dessus d'un sol métallique. Question de champs électromagnétique, confie Greg Henderson, qui explique avoir travaillé à réagencer ces champs, afin que ce skateboard futuriste, ou même une simple boîte aimantée, glisse à quelques centimitères au-dessus d'une surface en cuivre.

A ce propos, ce créateur ne cherche en réalité pas vraiment à révolutionner le monde du skateboarding. Le joujou est surtout un «bon coup de pub», comme le note le New York Times, qui l'a également testé. Ce que reconnaît d'ailleurs volontiers le principal intéressé:

«C'est la raison pour laquelle nous avons choisi le hoverboard: pour attirer l'attention. Si une personne sur dix venait à réaliser qu'il peut servir à autre chose, ce serait un grand succès.»

Son rêve à lui serait d'appliquer ce réagencement de l'architecture électromagnétique, comme il l'appelle, aux villes soumises au risque sismique. «Son idée est que si nous pouvions faire flotter les bâtiments, alors nous pourrions construire des villes qui résisteraient mieux aux tremblements de terre», poursuit le journal américain.

Avouez que vous ne vous doutiez pas que le petit délire de Michael J Fox pouvait avoir de telles ramifications.

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