Monde / Tech & internet

A New York, une régie publicitaire cachait des traqueurs dans les cabines téléphoniques sans prévenir personne

<a href="https://www.flickr.com/photos/pennuja/13352816194/in/photolist-op4Xh4-ecw7Tv-j4r5Ap-dzsVX7-msuEDp-7CuCSJ-fmRcn5-dBUmsW-8rsNMh-amSEg4-MDt5E-jeVZvD-mkWF3S-oXCdfV-dAwBBP-7DLMcc-7bREY2-6muDcH-6muD94-ayeMY5-aycfKz-ayc1cZ-pn5Zg-4dxsFZ-ayeSKG-aycd1r-ayeWsA-ayeKr1-ayeW3A-ayc3dH-aycaJr-ayc2pV-ayc3CP-ayc9xk-ayc3YZ-ayeQd7-ayePfJ-ayeH9E-aybYyZ-aybZoM-ayc9WF-ayeGFJ-ayeFTq-aycdPk-ayeLhq-ayeMsj-ayceyn-ayeHTG-ayeEbL-ayeLx5">No Dial Tone</a> Jim Pennucci via Flickr CC <a href="https://www.flickr.com/photos/pennuja/13352816194/in/photolist-op4Xh4-ecw7Tv-j4r5Ap-dzsVX7-msuEDp-7CuCSJ-fmRcn5-dBUmsW-8rsNMh-amSEg4-MDt5E-jeVZvD-mkWF3S-oXCdfV-dAwBBP-7DLMcc-7bREY2-6muDcH-6muD94-ayeMY5-aycfKz-ayc1cZ-pn5Zg-4dxsFZ-ayeSKG-aycd1r-ayeWsA-ayeKr1-ayeW3A-ayc3dH-aycaJr-ayc2pV-ayc3CP-ayc9xk-ayc3YZ-ayeQd7-ayePfJ-ayeH9E-aybYyZ-aybZoM-ayc9WF-ayeGFJ-ayeFTq-aycdPk-ayeLhq-ayeMsj-ayceyn-ayeHTG-ayeEbL-ayeLx5"></a>
No Dial Tone Jim Pennucci via Flickr CC

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Buzzfeed, New York Daily News

Il y aurait plus de 500 dispositifs cachés dans les cabines téléphoniques de New York. Installés par la régie publicitaire Titan, ils permettent de traquer les mouvements des New-Yorkais.

Le site Buzzfeed, qui révèle l’histoire, explique que ce système, appelé «beacon», fonctionne via Bluetooth. En temps normal, il permet de détecter les téléphones portables avoisinants pour proposer des offres commerciales à leur propriétaire. Cette année par exemple, le Festival du film de Tribeca a utilisé ce système pour avertir les festivaliers des événements alentours.

Seulement voilà, comme le note Buzzfeed, «la diffusion d’une telle technologie peut transformer n’importe quelle ville en une matrice géante de commercialisation cachée». Car ce dispositif, fabriqué par l’entreprise californienne Gimbal, peut récupérer différentes données comme la localisation du passant ou son heure de passage.

En effet, et c'est plus étonnant, l’entreprise de régie publicitaire Titan, qui a installé les «beacons» n’a pas eu besoin d’offre publique ou consultation de la population. La ville de New York ayant donné son accord sans passer par les démarches habituelles parce que Titan, selon le New York Daily News, jurait alors qu’il n’y avait qu’un but de «maintenance».

«Au-delà de l’implication de la ville dans cette affaire, le manque de transparence est encore plus inquiétant», explique Donna Lieberman, de l’Union des libertés civiles de New York, au Daily News.  

Quelques heures après la publication de l'enquête, et une levée de boucliers de la part d’associations de défense de la vie privée, la ville de New York a fait savoir qu'elle avait demandé à Titan d'enlever son dispositif «beacon». L’entreprise a également reconnu que d’autres villes aux Etats-Unis comme Los Angeles ou San Francisco étaient équipées de ce système, mais a refusé d’en dire plus.  

cover
-
/
cover

Liste de lecture