Monde

Pourquoi al-Qaida s'implante en Asie du Sud

Des musulmanes Rohingya dans un camp de réfugiés à l'extérieur de Sittwe, la capitale de l'état de Rakhine, en Birmanie, le 8 juin. Les Rohingya ont été déplacés suite à des émeutes religieuses. REUTERS/Soe Zeya Tun
Des musulmanes Rohingya dans un camp de réfugiés à l'extérieur de Sittwe, la capitale de l'état de Rakhine, en Birmanie, le 8 juin. Les Rohingya ont été déplacés suite à des émeutes religieuses. REUTERS/Soe Zeya Tun

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Washington Post, BBC

Ayman al-Zawahiri, le leader d'al-Qaida, a annoncé dans une vidéo diffusée le 3 septembre qu'il allait créer une nouvelle branche de l'organisation terroriste en Asie du Sud, rapporte le Washington Post

Si le leader d'al-Qaida souhaite développer son organisation dans cette région, c'est pour une raison simple, explique le journal américain: 

«Il y a à peu près autant de musulmans en Asie du Sud que dans le monde arabe [...] L'histoire de l'empire moghol permet aux idéologues d'al-Qaida d'invoquer un récit de la perte de la prééminence musulmane, en attendant la rédemption.»

Les poussées expansionnistes d'al-Qaida dans la région ne sont pas nouvelles, mais certains évenements expliquent ce regain d'intérêt d'Ayman al-Zawahiri. En Inde, des émeutes violentes ont eu lieu entre les musulmans bangladais et les tribus indigènes à Assam, provoquant l'exode de milliers de personnes. Dans l'ouest de la Birmanie, la minorité musulmane Rohingya est persécutée.

 «Au Cachemire, poursuit l'article du Washington Post, un mouvement séparatiste souffle le chaud et le froid alors que la population locale vit sous une forme de loi martiale.»

Après avoir désavoué l'Etat Islamique, Al-Qaida a perdu beaucoup du terrain face à ce groupe qui se développe à une vitesse impressionnante en Irak et en Syrie, en recrutant, entre autres, des combattants parmi les musulmans indiens.

cover
-
/
cover

Liste de lecture