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À Gaza, l'Israélienne Roni et la Palestinienne Maha attendent la fin de la guerre

Les décombres d'une mosquée dans la bande de Gaza. REUTERS/Ibraheem Abu Mustafa.
Les décombres d'une mosquée dans la bande de Gaza. REUTERS/Ibraheem Abu Mustafa.

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur The Washington Post

On dirait un scénario de film, mais tout est vrai. Le Washington Post raconte l’histoire d’amitié entre l’Israélienne Roni Keidar et la Palestinienne Maha Mehanna, deux femmes qui vivent de part et d’autre de la frontière séparant Israël de la bande de Gaza:

«Elles sont voisines et amies proches, et elles s’appellent et se textotent jour et nuit pour être sûres que l’autre a survécu aux derniers échanges de tirs entre Israël et le Hamas. […] Il s’agit d’une amitié rare, quasiment impossible. À Gaza, Israéliens et Palestiniens sont plus séparés que jamais et, en temps de guerre, cette relation devient un sujet de curiosité, de mépris, de soupçon et d’étonnement extrême.»

Quelle est leur analyse du conflit, dont les derniers développements depuis une semaine ont fait plus de 150 morts à Gaza? «Israël a prouvé qu’il ne pouvait pas gagner et les Palestiniens qu’ils ne pouvaient pas perdre», estime Maha Mehanna. «Les gens disent que je suis une idéaliste. Mais les idéalistes sont ceux du Hamas qui pensent qu’il est possible d’engloutir Israël en mer, ou les Israéliens qui pensent qu’il est juste possible de bombarder incessamment Gaza jusqu’à qu’ils soient à genoux. Rien de cela ne se produira», ajoute Roni Keidar.

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