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Depuis quand les joueurs de foot simulent-ils?

On ne connaît pas le nom du premier joueur de football à avoir eu l'idée d'essayer de tromper l'arbitre, mais deux choses sont sûres: la simulation existe depuis très longtemps et elle n'est pas l'apanage de certains pays.

Lors de Brésil-Croatie, le 12 juin à Sao Paulo. REUTERS/Paulo Whitaker.
Lors de Brésil-Croatie, le 12 juin à Sao Paulo. REUTERS/Paulo Whitaker.

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69e minute du match d'ouverture de la Coupe du monde entre le Brésil et la Croatie. Celui qui est alors encore le grand favori de la compétition est tenu en échec, chez lui à Sao Paulo, devant plus de 60.000 spectateurs.

Depuis le côté droit, Oscar centre à ras de terre pour Fred. Dans la surface de réparation, l'ancien attaquant de l'Olympique lyonnais contrôle le ballon dos au but. Un autre ancien Lyonnais, Dejan Lovren, le colle de près, bien décidé à ne pas le laisser se retourner.

Comme souvent dans ce genre de situations, les bras du défenseur entrent en contact avec le corps de son adversaire. La main gauche du Croate vient se poser sur l'épaule du Brésilien.

Fred se laisse tomber comme s'il auditionnait pour un rôle dans un film de guerre. Ses bras sont en l'air et il a le temps de faire pivoter son buste pour se tourner vers l'arbitre avant de toucher le sol. L'expression de son visage est celle d'un homme qui vient d'être touché par un tir de fusil.

L'arbitre porte son sifflet à sa bouche et indique le point de penalty. La sanction est transformée par Neymar et le Brésil s'impose 3-1. Le visage de Fred, à terre en train d'implorer l'arbitre, restera comme l'une des images fortes de cette Coupe du monde, en plus d'être entré au panthéon de l'Internet dans la catégorie memes sportifs.

Monsieur plongeon n'existe pas

La chute de Fred vient s'ajouter à une longue liste de simulations, exagérations et autres plongeons mythiques de la compétition: le magicien brésilien Rivaldo se tordant de douleur en se tenant la tête après avoir reçu un ballon sur la cuisse en 2002, et obtenant ainsi l'expulsion du Turc Hakan Unsal, l'Allemand Jürgen Klinsmann obtenant lui aussi l'expulsion de l'argentin Pedro Monzon en finale de l'édition 1990 avec une amplification digne des plus grands comédiens d'Hollywood, ou encore son compatriote Bernd Hölzenbein s'écroulant en levant les bras pour obtenir le penalty permettant à son équipe d'égaliser lors de la finale gagnée 2-1 face aux Pays-Bas en 1974.

En revoyant ces gestes si similaires, qui traversent des époques du football si différentes, on ne peut s'empêcher de se demander: de quand datent donc les plongeons? Qui a été le premier à essayer de tromper l'arbitre en feignant d'avoir été victime d'une faute?

Contrairement aux gestes techniques qui portent le nom de leur inventeur, comme la Panenka ou l'Arconada, la simulation est orpheline. Son père, celui qui le premier s'est jeté pour sauver son équipe, est le soldat inconnu du football.

S'il n'y a pas de patient zéro, on peut cependant émettre l'hypothèse que la simulation est apparue au début du XXe siècle, soit la préhistoire du football, peu de temps après l'instauration du coup de pied de réparation, plus connu sous son nom anglais, le «penalty», en 1890.

Une histoire de penaltys

 «Avant la Première Guerre mondiale, l'idée selon laquelle certains truqueurs essayent d'obtenir des penaltys existe déjà», avance Pierre Lanfranchi, historien du football et professeur au Centre international de l'histoire et de la culture du sport à l'université De Montfort de Leicester. Mais les plongeurs, très minoritaires, avaient à l'époque la vie dure et n'étaient même pas certains que leurs prouesses allaient bénéficier à leur équipe.

Un penalty obtenu à la suite d'une faute peu évidente n'était pas considéré comme une manière de marquer honorable, et il n'était pas rare que les joueurs ratent volontairement leur tir, comme en témoignent les comptes-rendus des matchs de l'époque.

Cette pratique s'est perpétuée après la guerre et jusqu'au début des années 1930. Elle dépassait les frontières, tordant ainsi le cou à l'idée selon laquelle les joueurs de certains pays, latins le plus souvent, seraient culturellement moins prédisposés que d'autres à faire preuve de fair-play. Dans ce compte-rendu de 1920, le journal «Le Ballon rond» s'émerveille devant les «virtuoses de la balle ronde» du club espagnol du Real Union Club d'Irun, venus battre le Stade bordelais 10-0:

«Après un penalty, peut-être accordé un peu généreusement par l'arbitre, et que les Espagnols sportivement ne shootent qu'à trois mètres, les attaques espagnoles semblent moins efficaces.»

Professionnalisation et premiers plongeons

Dans les années 1930, le football connaît une révolution qui va avoir une grande influence sur le comportement des joueurs: l'arrivée du professionnalisme, jusqu'ici autorisé seulement en Angleterre.

«Dans les années 1920, être fair-play, c'était accepter de mettre le ballon dehors quand on pensait que le penalty était injuste, note Pierre Lanfranchi. Mais le professionnalisme va à l'encontre de cette idée: on est payé pour gagner des matchs, pas pour se faire plaisir ou faire du beau jeu.»

L'amplification après un contact réel, voire la simulation pure et dure, commencent lentement à se répandre dans le football, même si la grande majorité des joueurs essayent encore de rester sur leurs jambes. Sur les images disponibles de la Coupe du monde 1938, on voit les attaquants subir des tacles que l'on qualifierait aujourd'hui d'assassins sans broncher, rester le plus longtemps possible sur leurs jambes et se relever immédiatement quand une charge particulièrement appuyée les envoie au sol.

On peut tout de même déceler les prémices des simulations à venir. Sur les images ci-contre, un joueur suisse (en maillot foncé), victime d'une faute lors du match face à l'Allemagne, esquisse un geste peu naturel après sa chute initiale, que Cristiano Ronaldo aurait pu avoir 70 ans plus tard. 

Biomécanique de la chute

Le but n'est pas ici de savoir s'il y a faute ou pas. La plupart des gestes que l'on appelle aujourd'hui «plongeons» sont en fait des amplifications d'un contact qui a bel et bien eu lieu et qui peut souvent être considéré comme une faute.

L'intérêt de ces images est plutôt à chercher du côté du langage corporel des joueurs. Des chercheurs anglais ayant observé la biomécanique d'une chute humaine ont identifié certains signes qui permettent de repérer quand un joueur fait du cinéma. Les bras d'un homme qui tombe après un croche-pied vont instinctivement vers le sol pour amortir sa chute ou sont agités sur les côtés pour essayer de retrouver l'équilibre.

A l'inverse, un footballeur qui tombe en esquissant un «archer's bow» (l'arc de l'archer), les deux bras levés dans les airs, les paumes ouvertes, le torse bombé et les jambes pliées au niveau des genoux, a de fortes chances d'être un simulateur. Ce sont certains de ces indices que l'on décèle déjà dans des chutes de l'époque.

Après la Seconde Guerre mondiale, les tentatives de tromper l'arbitre se répandent encore un peu plus. «On voit se développer dans les années 1950 différentes manières de s'adapter à la règle», explique Yvan Gastaut, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Nice-Sophia Antipolis et président de l'association We are football. Sur ces images de la fameuse finale du Mondial 1950 perdue par le Brésil dans son stade du Maracana face à l'Uruguay, le joueur brésilien ne fait pas vraiment tout ce qu'il peut pour rester sur ses jambes.

A la Coupe du monde 1958, l'Europe découvre avec enchantement le football brésilien de la bande à Pelé et Garrincha. Mais ce dernier, l'un des tous meilleurs joueurs de l'histoire de la compétition, avait aussi une légère «tendance à se laisser tomber», sourit Yvan Gastaut

L'âge d'or du plongeon

La période qui va des années 1970 aux années 1990 marque les Trente Glorieuses de la simulation dans le football. Les enjeux financiers deviennent énormes et poussent les joueurs à rechercher la victoire à tout prix.

Parallèlement, le football est touché par un phénomène nouveau: le nombre de buts se raréfie un peu partout dans le monde de manière spectaculaire. De quatre buts par match en moyenne dans les années 1950, on passe désormais à une moyenne comprise entre 2,5 et 3 buts.

Un phénomène qui s'explique par le nivellement des équipes dans le football professionnel. La science du jeu se répand, les tactiques qui fonctionnent sont répliquées par les entraîneurs et les équipes se ressemblent de plus en plus.

 «Il faut alors trouver des solutions au problème, d'autres manières de marquer, raconte Pierre Lanfranchi. Des entraîneurs commencent à dire à leurs joueurs "Tu aurais dû tomber sur cette action".» Yvan Gastaut abonde:

«C'est dans les années 1970 et 1980 que les trucages sont les plus flagrants. Les arbitres étaient bedonnants, rarement près de l'action, ils étaient moins formés. A ce moment, il y a une conjonction entre l'enjeu devenu énorme et le fait que les arbitres étaient encore loin d'être aussi bons qu'aujourd'hui.»

Rappelons qu'en France, il a fallu attendre les années 2000 pour que les arbitres se professionnalisent vraiment. La simulation ne comportait en définitive à cette époque que très peu de risques pour les joueurs, d'autant plus qu'aucune règle ne la punissait.

 «Les joueurs tombaient sans trop essayer de le maquiller, fait remarquer Yvan Gastaud. Le stéphanois Patrick Revelli était particulièrement peu subtil dans ses tentatives de tromper l'arbitre.»

Le Schwable d'Hölzenbein

En 1974, Bernd Hölzenbein se laisse tomber dans la surface de réparation en finale de Coupe du monde et permet à l'Allemagne d'égaliser sur penalty face aux Pays-Bas.

 

Tous les ingrédients du plongeon moderne sont dans ce geste: la jambe qui traîne pour attendre le tacle maladroit du défenseur, le corps qui s'envole, les deux bras en l'air, tel un saut de l'ange, le fameux archer's bow dans toute sa splendeur. Le silence du commentateur allemand au moment du ralenti après avoir dit «Voyons ça de nouveau» en dit long sur ce qu'il pense de l'action.

Le plongeon sera surnommé le «Schwable ("hirondelle" en allemand, un oiseau qui plonge soudainement en vol) d'Hölzenbein» aux Pays-Bas, où la simulation est considérée depuis comme un art allemand. «Schwable» est donc depuis devenu le terme générique pour dire «plongeon» là-bas, et même au-delà chez certains intellectuels et autres fin connaisseurs de l'histoire du football anglophones.

Les années fastes de la simulation voient la naissance des premiers spécialistes: l'ailier virevoltant Loulou Floch, le Stéphanois (encore un) Christian Synaeghel, le légendaire «Bomber» Gerd Müller, pourtant réputé pour sa robustesse.  Au pays du fair-play, en Angleterre, une autre légende du sport, Brian Clough, fustige au moment de son arrivée à Leeds United en 1974 les «tricheurs» et les «plongeurs» de son nouvel effectif.

Le tournant du Mondial 1990

Un évènement va marquer un tournant dans l'histoire football contemporain et annoncer dans le même temps la fin de l'impunité totale des artistes de la chute: la Coupe du monde 1990.

La compétition est un sommet d'ennui et de cynisme. Sa moyenne de 2,21 buts par match est la plus faible de l'histoire. La Fifa elle-même, organisatrice du tournoi, écrit sur son site officiel à propos de cette édition:

«Une Coupe du monde terriblement décevante, avec trop de football défensif et ennuyeux et trop de matches gagnés aux tirs au but. La finale elle-même, entre la RFA et l'Argentine, est la moins intéressante de toute l'histoire de la compétition.»

«Le Mondial 1990 est un moment clé dans l'histoire récente du football, c'est le point culminant de la simulation, de l'antijeu», confirme Pierre Lanfranchi. Un tournoi symbolisé par la tristement célèbre finale gagnée par la RFA, qui assoit par la même occasion sa réputation de championne du monde du plongeon, face à l'Argentine défensive et cynique de Maradona, qui devient le premier finaliste à ne pas marquer de l'histoire.

Toute la panoplie du bon petit plongeur est exhibée pendant le match. Les joueurs passent des minutes entières au sol en feignant l'agonie. Jürgen Klinsmann se tord de douleur comme s'il était à l'article de la mort après un tacle un peu trop engagé et provoque la première expulsion en finale d'une Coupe du monde, celle de Monzon. Rudi Völler obtient le pénalty de la victoire sur une autre action litigieuse au coude à coude avec Roberto Sensini.

«Si c'est ça la Coupe du monde, alors on ne veut pas voir une autre finale de Coupe du monde», déclare le commentateur anglais désabusé. Après le coup de sifflet final, alors que son compatriote Gary Lineker reçoit le prix du fair-play, il marmonne: «Lineker est allé serrer la main de Klinsmann. Je suis surpris que Klinsmann ne soit pas tombé.»

Reconnaissance officielle de la «simulation»

La Fifa se rend compte à quel point ce Mondial a constitué une très mauvaise vitrine pour son sport et décide d'agir. Les nouvelles règles mises en place avant la compétition, comme l'avantage à l'attaquant sur le hors-jeu (il n'est plus en position de hors-jeu s'il est sur la même ligne que le défenseur) ou la punition des «fautes professionnelles» par un carton rouge, n'ayant pas suffit à freiner l'antijeu, elle abolit dans la foulée la passe au gardien, règle devenue l'arme favorite des équipes cherchant à gagner du temps.

«C'est aussi début de la politique qui amène les arbitres à s'y prendre à deux fois avant de siffler les penaltys», précise Pierre Lanfranchi.

Dans un premier temps, les plongeurs restent épargnés par le nouvel arsenal censé éradiquer l'antijeu. Jürgen Klinsmann continue de cimenter tranquillement sa réputation. Lors de son premier match avec le club anglais de Tottenham, pour qui il signe en 1994, les supporters de Sheffield Wednesday l'accueillent en brandissant des panneaux de notes, en référence aux juges du plongeon olympique. L'Allemand marque d'une tête, son autre spécialité, et célèbre son but en plongeant sur la pelouse avec ses coéquipiers hilares, se mettant par la même occasion tout un pays dans la poche pour son sens de l'autodérision.

Le mouvement de lutte contre l'antijeu aboutira finalement en 1999 à l'apparition officielle de la «simulation» dans la Bible du football, les règles du jeu officielles édictées par l'International Football Association Board (Ifab). «Toute simulation destinée à induire l'arbitre en erreur» sera désormais sanctionnée comme un «comportement antisportif», et donc passible d'un carton jaune.

Certains attaquants se font désormais prendre, voire même expulser sur un deuxième carton jaune pour simulation, comme Guillaume Hoarau lors d'un PSG-Lille en 2011. D'autres sont suspendus à postériori pour simulation, comme l'ancien joueur d'Arsenal Eduardo Silva en Coupe d'Europe (sanction levée en appel).

Le Parisien Fabrice Fiorèse a aussi sa place dans ce panthéon: celui que les Cahiers du football ont affectueusement surnommé Jacques Maillol pour «ses séances de plongée» a été le premier joueur suspendu en France par la commission de discipline de la Ligue pour avoir obtenu en 2002 un pénalty et un carton rouge sur deux plongeons dans le même match.

Des simulations de meilleure qualité

Mais la simulation est toujours bien présente. Elle a simplement tendance à se faire légèrement plus subtile que dans les années 1980 et 1990. «Les joueurs ont aujourd'hui conscience que leurs actions sont décortiquées dans les talk-shows, ils sont plus fins dans leur manière de simuler», estime Yvan Gastaud.

 

Le carton jaune et l'amélioration du niveau des arbitres ne sont pas les seules menaces pour les plongeurs d'aujourd'hui. La répétition de simulations un peu trop flagrantes peut faire de vous le plongeur public numéro 1, celui qui est sifflé et raillé dans tous les stades, et pour qui les arbitres hésitent à siffler des fautes.

Tous les joueurs n'ont pas le caractère de Klinsmann ou de Luis Suarez pour renverser la chose en leur faveur (l'Uruguayen a lui aussi célébré un but en plongeant après une course de 50 mètres devant David Moyes, alors entraîneur d'Everton, qui l'avait accusé de se laisser tomber trop facilement).

Mathieu Valbuena souffre ainsi encore aujourd'hui de sa solide réputation de plongeur auprès du public comme des arbitres, comme Fabrice Fiorèse avant lui.

La recherche du carton rouge

Comment expliquer que la médiatisation et la menace du carton jaune n'aient pas fait reculer les simulations? Une partie de la réponse se trouve dans l'évolution des sanctions disciplinaires. Parallèlement aux règles censées éradiquer l'antijeu, le football est devenu beaucoup plus sévère avec certains types de tacles qui étaient autrefois acceptés.

«Dans les années 1950 et 1960, le carton rouge était très rare, souligne Yvan Gastaut. C'était pour les actes violents ou des insultes. Les plongeons ont toujours existé, mais les règles ont changé et sont plus strictes aujourd'hui.»

En clair, on a plus de chances de prendre un carton jaune pour simulation, mais on a aussi plus de chances d'obtenir ce que l'on cherche. Si les plongeurs «à l'ancienne», ceux dont le but ultime est d'obtenir un penalty, sont toujours là, à l'image de Fred ou d'Arjen Robben, un autre type de simulation s'est largement répandu sur les pelouses: celle qui consiste à faire croire à l'arbitre que l'on a reçu un coup pour obtenir l'expulsion de l'adversaire, ou au moins un carton jaune.

Des gestes en théorie punissables d'un avertissement, mais presque jamais sanctionnés en pratique. «Il est rarissime que l'on on prenne un carton jaune parce qu'on a simulé un coup de coude, confirme Pierre Lanfranchi. Avec ce type de simulation, on peut faire jouer l'équipe adverse à dix sans aucun risque, ou presque.»

118 minutes au sol en un demi-Mondial

Selon les calculs du Wall Street Journal, les joueurs du Mondial 2014 ont passé un total de 118 minutes à se tordre de douleur au sol avant de se relever et de continuer à jouer pendant les 32 premiers matchs, soit une moyenne de presque 4 minutes par rencontre.

Quant à l'idée selon laquelle la simulation et le fair-play seraient des traits culturels propres aux joueurs de certains pays, elle est de plus en plus difficile à soutenir. Le New York Times a récemment avancé cette idée, témoignages d'anciens internationaux et de membres du staff de l'équipe des Etats-Unis à l'appui, pour tenter d'expliquer pourquoi les Yankees n'arrivaient pas à franchir un palier en Coupe du monde en atteignant le dernier carré. Mais les exploits dans ce domaine de Clint Dempsey, Jozy Altidore et autres Landon Donovan rendent cette thèse difficilement défendable.

Les joueurs anglais comme Steven Gerrard ou John Terry, héritiers du légendaire fair-play britannique, s'ils volontiers les joueurs étrangers qui viennent salir le championnat de Premier League avec leurs simulations, mais souffrent eux aussi régulièrement du syndrome des «jambes molles». 

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