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L'écrivain américain d'origine irlandaise Frank McCourt, auteur des «Cendres d'Angela», est mort dimanche à 78 ans. Le New York Times brosse le portrait de son enfance malheureuse qui a donné matière à son best-seller.
«Quand je me retourne sur mon enfance, je me demande comment j'ai survécu à tout ça». Le deuxième paragraphe du livre commençait ainsi: «C'était, évidemment, une enfance malheureuse: les enfances heureuses valent rarement la peine. Pire que les enfances malheureuses ordinaires, il y a les enfances malheureuses irlandaises, et pire encore: les enfances malheureuses Catholiques Irlandaises.»
Le livre s'est vendu à des millions d'exemplaires, et son auteur a remporté le Prix Pulitzer.
Frank McCourt estimait que la première matière pour un auteur était toujours lui-même. C'est ce qu'il avait enseigné pendant des années dans les universités américaines, et c'est ce qu'il mit en pratique, à travers ses différents romans, ses documentaires.
[Pour écouter Frank McCourt raconter des histoires sur WNYC]
[Lire l'article complet sur le New York Times]
(Photo: le 12 septembre 2006, lors d'une conférence à Cologne, via wikimedia)
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