Culture

Ségolène Royal «maître-chanteuse» dans l'affaire Orelsan?

Temps de lecture: 2 minutes

Ségolène Royal, en tant que présidente de la région Poitou-Charentes où se déroulent les Francofolies, est-elle responsable de la déprogrammation du rappeur Orelsan? Les organisateurs actuels le nient, explique La Nouvelle République, mais celle-ci avait bien demandé des «clarifications» sur la présence de l'artiste, et a commenté son absence en ces termes: «Même si je n'ai pas à me mêler des choix artistiques, j'assume, et je me réjouis qu'il ne chante pas ses paroles de haine et de meurtre aux Francofolies».

Jean-Louis Fouliquier, créateur du festival repris par une nouvelle équipe depuis cinq ans, a pris la défense de son successeur sur RTL en affirmant que «c'est Ségolène Royal l'instigatrice de tout ça», et qu'elle «s'est positionnée en maître-chanteuse. Ou il arrêtait la programmation ou il n'avait plus de subventions».

Dans un communiqué de presse, l'UMP dénonce comme «inacceptable» l'interdiction par principe de festival d'un artiste, avant d'ajouter: «Que ce boycott d'un artiste intervienne suite à un chantage à la subvention est doublement intolérable!»

Orelsan a été retiré de la programmation suite au scandale créé par sa violente chanson intitulée «Sale Pute». Ce week-end, la tête d'affiche Olivia Ruiz a dédié son concert à «celui qui n'est pas là, Monsieur Orelsan», tandis que le chanteur Cali, découvert par les Francofolies a écrit une lettre où il estime que le festival «se discrédite totalement».

[Lire l'article complet dans La Nouvelle République]

(Photo: site officiel)

Lire aussi Plaidoyer pour Orelsan, et Nettoyons aussi la littérature de toute trace de violence, par Titiou Lecoq.

Vous souhaitez proposer un lien complémentaire sur ce sujet ou sur tout autre sujet d'actualité? Envoyez-le à infos @ slate.fr

cover
-
/
cover

Liste de lecture