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Le point G existe vraiment

- Duck to duck / frielp via FlickrCC License by -
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Temps de lecture: 2 minutes

Une zone érogène secrète, cachée dans le vagin et susceptible, si elle est stimulée, de décupler le plaisir et l’orgasme féminin. C’est la définition du «point G», baptisé ainsi en 1981, en référence aux travaux réalisés par le sexologue allemand Ernst Gräfenberg en 1950. Mais les scientifiques ne sont pas d’accord sur son existence. Une récente étude du King’s College de Londres suggère par exemple qu’il ne s’agit que d’une «idée subjective» sans existence physiologique.

D’autres chercheurs assurent au contraire l’avoir localisé: il s’agirait d’un tissu érectile situé environ 5 cm après l’entrée du vagin, sur sa paroi antérieure. Les biologistes ont aussi tenté d’en savoir plus sur son anatomie et son fonctionnement: il serait lié au clitoris ou aux glandes situées tout le long du canal urinaire qui émettent parfois un liquide lors de l’orgasme, mais rien n’a pu être prouvé.

Réel ou pas, un point G serait en tout cas identifié par 10% des femmes qui auraient eu un orgasme grâce à sa stimulation. Cela ne signifie pas que les autres femmes sont dépourvues de zone érogène à cet endroit.

«Les capteurs de volupté de notre corps ne sont pas actifs en permanence, explique Catherine Solano, médecin et sexologue. La stimulation n’est efficace que s’il y a excitation préalable. Les préliminaires, la confiance, l’absence de stress sont des facteurs clés pour parvenir à la jouissance et leur influence varie selon les femmes.»

Et le docteur Solano de conclure que la sensibilité du vagin, comme celle des autres zones érogènes, évolue avec le temps et l’expérience. «L’orgasme s’apprend», dit-elle. Avec ou sans point G.

Sophia Publications

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