Quand l'iPhone et le BlackBerry pourrissent vos bonnes manières

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Peut-on s'offusquer du «iPhone-ing» ou du «BlackBerry-ing» durant des réunions ou des entrevues professionnelles ? A l'ère de l'instantané, où chaque message, chaque e-mail doit être lu aussitôt, il paraît «has been», voire réactionnaire, de s'insurger contre ces pratiques. La question se pose pourtant sur le site du New York Times. Et c'est le respect de la bienséance qui est en jeu.

En effet, il est aujourd'hui courant d'assister à des réunions où une majorité de participants pianote en continue sur leur iPhone ou BlackBerry. Pour de bonnes ou de mauvaises raisons d'ailleurs. Car, outre ceux qui scrutent leur messagerie professionnelle, il y a ceux qui chattent sur Facebook, suivent l'avancée d'un évènement sportif quel qu'il soit, commentent la réunion à laquelle ils assistent, ou encore jouent en ligne. Face à ce phénomène, les réactions sont diverses.

Ainsi il y en a que cela agace; pour eux, il est aussi discourtois de tripoter son portable durant une réunion que de commander une pizza. C'est irrespectueux, cela met en péril une certaine sociabilité. Pour les apôtres des nouvelles technologies, il est absurde de vouloir éviter ce qui est inévitable: ces outils et leur utilisation sont nécessaires dans un monde de communication instantanée.

David Brotherton, consultant en média à Seattle, y voit comme un symbole: il explique ainsi qu'il est courant de voir un client poser en début de réunion son iPhone ou son BlackBerry sur la table, tel un cow-boy posant son Colt sur la table de poker du saloon. «C'est une façon à peine dissimulée de dire : ''Je suis un homme connecté.  Je suis un homme occupé. Je suis un homme important. Et si cette réunion ne capte pas mon intérêt, il y a dix autres choses que je peux faire à la place''».

[Lire l'article complet sur le New York Times]

(Photo: BlackBerry Bold, edans / Flickr)

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