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Que vont changer les élections iraniennes?

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Un vaste mouvement d'opposition s'est levé, emplissant les rues des grandes villes iraniennes le 11 juin, à la veille de l'élection présidentielle, de supporters d'Hussein Moussavi, leader d'opposition, rapporte Robert F. Worth dans le New York Times. Le président actuel, Mahmoud Ahmadinejad a bien essayé d'accuser de tous les maux ses adversaires, mais ça n'a servi qu'à unifier d'avantage un corps eccléctique de gens opposés à ses politiques économiques et diplomatiques.

Si Ahmadinejad est réélu, il n'est pas dit qu'il ait toute la latitude qu'il voudrait. Les adversaires d'Ahmadinejad pourraient l'accuser de corruption et de mauvaise gouvernance. L'ayatollah Ali Khamenei, chef suprême, pourrait aussi le contraindre à conduire une politique plus modérée s'il est réélu.

«Les élites ne laisseront pas Ahmadinejad tranquille» explique Muhammad Atrianfar, un journaliste iranien. «Les institutions officielles seront en conflit avec lui, Parlement y compris». Sans compter que le pouvoir présidentiel en Iran est de toute façon limité, puisque c'est le chef suprême qui a véritablement le dernier mot.

L'éléction de M. Moussavi pourrait néanmoins changer beaucoup de choses: notamment déboucher sur des relations moins brutales avec les pays occidentaux, et, surtout, une politique économique plus favorable au peuple iranien. Ancien premier ministre dans les années 80, Moussavi est considéré comme un gestionnaire efficace.

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crédit: Reuters

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