Homo homini lupus?

Les racines sanglantes de l'altruisme

Temps de lecture: 2 minutes

Homo homini lupus, certes. On sait l'Homme être pourtant la seule espèce dont les membres sont capables de rendre systématiquement service à leurs congénères non apparentés. Quelle est alors l'origine de cet altruisme ? Doit-on voir l'espèce humaine comme simplement divisée entre altruistes et égoïstes ?

Une étude réalisée par le chercheur américain Sam Boyles fait de l'altruisme une conséquence directe de la logique guerrière. Les conclusions de cette étude, obtenues à l'aide de simulations informatiques, réprouvent les théories qui font de l'égoïste l'être humain le moins fragile en cas de conflit. Plus fort que l'individu égoïste triomphe le groupe altruiste.

Toutefois, le groupe altruiste, selon Sam Bowles, ne peut fonctionner que si d'autres comportements sont sélectionnés en même temps que l'altruisme ; ce sont ces comportements qui empêchent l'égoïsme d'être rentable.

Lire l'article complet sur Wired.

(Photo : Crâne Homo Sapiens, Flickr )

Vous souhaitez proposer un lien complémentaire sur ce sujet ou sur tout autre sujet d'actualité? Envoyez-le à infos @ slate.fr

cover
-
/
cover

Liste de lecture