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«Parmi les partis de gauche, il y a ceux qui reconnaissent le rôle spécifique des syndicats et le respectent. Et ceux qui entretiennent cette vision archaïque du parti-guide». L'accusation, lancée par Bernard Thibault dans Libération, vise à mi-mots le NPA d'Olivier Besancenot et ceux qui «voudraient prétendre par leur présence ou leurs déclarations dicter aux salariés ce qu'ils devraient faire».
«Quand des partis veulent penser à la place de l'intersyndicale et nous dire ce que nous devrions faire, ils se trompent de mission», prévient le leader de la CGT. «Qu'ils réfléchissent à l'évolution de la société, aux conditions dans lesquelles ils prétendent un jour parvenir au pouvoir plutôt que de se prendre pour des simili-syndicats».
Bernard Thibault a également fait part de sa préoccupation face aux salariés qui préfèrent se battre pour leurs indemnités de départ que de sauver leur emploi: «S'il n'y a plus d'emplois, la protection sociale n'est plus financée. En même temps, la revendication d'une enveloppe décente pour accompagner un licenciement est logique : les gens ont compris que leurs chances de retrouver rapidement un emploi sont faibles. Ils se disent : «Je n'accepte pas d'être largué pour quelques milliers d'euros, ma dignité vaut plus que cela.»
[Lire l'entretien complet dans Libération]
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Image de Une: Benoît Tessier/REUTERS