L'essayiste et banquir d'affaires Alain Minc adresse dans le Figaro une lettre ouverte à ses «amis» de la classe dirigeante, fustigeant l'«autisme» et l'«inconscience» des patrons français en temps de crise.
«Un léger retard à l'allumage est pardonnable; un excès d'inconscience, non, surtout quand il s'assimile à une pulsion suicidaire» écrit-il. Alain Minc met également en garde les patrons contre le risque de devenir les nouveaux «boucs émissaires» du pays.
Cette lettre fait suite au débat provoqué par les stock-options de la Société Générale. La banque avait annoncé mercredi l'attribution de 1,7 million d'euros de stock-options à ses dirigeants, provoquant un tollé général. Sous la pression de Christine Lagarde, la Société Générale a décidé de renoncer purement et simplement au plan de stock-options.
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(Photo: Alain Minc, Reuters)