Temps de lecture: 2 minutes
Ce jeudi 30 juin, le député de La France insoumise Éric Coquerel, par ailleurs proche de Jean-Luc Mélenchon, a été élu président de la prestigieuse Commission des finances au troisième tour avec 21 voix contre 11 pour Jean-Philippe Tanguy du Rassemblement national et 9 pour Véronique Louwagie, candidate Les Républicains.
Si cette élection a suscité la grande déception, voire de la colère, du côté du parti de Marine Le Pen qui convoitait ce poste stratégique, d'autres s'inquiètent de voir un profil «très politique» à la tête de cette commission dont l'un des rôles est d'examiner les budgets.
Éric Coquerel va-t-il se servir de cette tribune pour faire de la politique? Est-ce une manière de donner de la crédibilité au parti de Jean-Luc Mélenchon? Pourquoi la Nupes a-t-elle préféré Coquerel à la députée socialiste Valérie Rabault? Quid du retrait du centriste Charles de Courson en faveur du député «insoumis»? Le présidentialisme est-il en train de laisser place à une forme de parlementarisme?
Roselyne Febvre et Jean-Marie Colombani, directeur de Slate.fr, en discutent avec leurs invités Carole Barjon, grande reporter à l'Obs, Neïla Latrous, journaliste politique à Franceinfo, et Pablo Pillaud-Vivien, responsable éditorial de Regards, dans «Politique», l'émission de France 24 en partenariat avec Slate.
Retrouvez «Politique» tous les jeudis à 16h10 sur France 24 et sur Slate.fr le vendredi.