En déplacement à Kiev aux côtés du chancelier allemand Olaf Scholz et du Premier ministre italien Mario Draghi, Emmanuel Macron a réitéré son soutien au président ukrainien Volodymir Zelensky ce jeudi 16 juin. Mais à quelques jours du second tour des élections législatives, cette visite «d'unité» ne laisse pas de marbre de nombreux candidats de l'opposition.
S'il était principalement question de clarifier la position de la France au sujet de la guerre en Ukraine, certains politiques accusent le chef de l'exécutif d'avoir «des arrières pensées électoralistes». D'autres parlent au contraire d'une stratégie d'évitement d'Emmanuel Macron, qui pourrait avoir d'importantes répercussions pour la majorité présidentielle ce dimanche.
En donnant priorité à l'Ukraine plutôt qu'à la campagne des législatives, Macron a-t-il ouvert une porte d'entrée pour la Nupes? Le chef de l'État pourrait-il au contraire tirer un bénéfice de son implication dans cette crise géopolitique? Quid du mélange entre politique nationale et internationale?
Roselyne Febvre et Jean-Marie Colombani, directeur de Slate.fr, en discutent avec leurs invités David Revault-d'Allonnes du JDD, Julie Marie-Leconte de France Info et Stéphane Vernay de Ouest-France, dans «Politique», l'émission de France 24 en partenariat avec Slate.
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