Une équipe de recherche de l'université d'Oxford est parvenue à créer le plus grand arbre généalogique de l'histoire du monde: il est en effet composé de 27 millions de personnes (mortes ou vivantes) issues des quatre coins de la planète.
Pour les auteurs et autrices de cette étude, ce travail pharaonique pourrait notamment comprendre d'en savoir davantage sur l'histoire de l'humanité, et de comprendre de quelle manière le code génétique de chaque personne est relié à celui d'une autre.
Une vaste compilation
Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs et chercheuses ont combiné des données récentes et anciennes, assemblant des génomes humains issus de huit bases de données différentes. Cela représente 3.609 personnes issues de 215 peuples autour du monde. Les plus anciennes ont vécu il y a environ 100.000 ans.
Ce genre de méthode de cartographie est transférable dans d'autres domaines: «Cette méthode est valide pour la plupart des autres espèces vivantes, explique Yan Wong, généticien spécialiste de l'évolution à l'université d'Oxford. Je pense aux orangs-outans comme aux bactéries.»
Dans une autre étude, datant de 2020, des scientifiques du New York City Department of Health and Mental Hygiene avaient analysé le matériel génétique du coronavirus afin de tenter de prédire les futures alertes. L'objectif suivant serait apparemment de faire converger les différents résultats obtenus afin de mieux prévoir les prochains rebonds éventuels du Covid-19.