Temps de lecture: 2 minutes
Mercredi 19 janvier, Emmanuel Macron a été coiffé d'une deuxième casquette: l'actuel président de la République française est aussi président du Conseil de l'Union européenne pour quelques mois. Devant le Parlement à Strasbourg, il a prononcé un discours d'une trentaine de minutes, puis s'est livré à une séquence de questions-réponses avec les eurodéputés. C'est alors que la campagne présidentielle française s'est invitée dans l'hémicycle strasbourgeois, lorsque des eurodéputés de l'opposition –émanant de La France insoumise, d'Europe Écologie-Les Verts, des Républicains ou encore du Rassemblement national– ont critiqué le chef de l'État dans leurs interventions.
Cette situation était-elle inévitable? Est-ce un manque de respect envers les autres États membres? Le débat européen en sortira-t-il freiné?
Roselyne Febvre et Jean-Marie Colombani, directeur de Slate.fr, décortiquent la situation avec leurs invités David Revault d'Allonnes, rédacteur en chef au JDD, Carole Barjon, éditorialiste politique à L'Obs et Hubert Coudurier, directeur de l'information du Télégramme, dans l'émission «Politique» de France 24, en partenariat avec Slate.
Retrouvez «Politique» tous les jeudis à 16h10 sur France 24 et sur Slate.fr le vendredi.