Santé / Société

Il faut rendre la vie impossible aux non-vaccinés

[BLOG You Will Never Hate Alone] Il est grand temps de mettre les réfractaires à la vaccination devant leurs responsabilités. Par leur inertie, ils contribuent à ce que cette pandémie ne cesse jamais.

Le temps de la pédagogie est passé. | Belinda Fewings <a href="https://unsplash.com/photos/yOloXSoR8vo">via Unsplash</a>
Le temps de la pédagogie est passé. | Belinda Fewings via Unsplash

Temps de lecture: 2 minutes

Quand dans quelques années voire des décennies si ce n'est plusieurs siècles, on étudiera cette pandémie qui nous accable, on restera effaré de constater combien la plupart de nos désagréments auraient pu être évités si seulement la collectivité dans son ensemble avait accepté de se faire vacciner. Si au lieu de minauder et d'attendre on ne sait quelle preuve, quelle confirmation, quel commandement venu du ciel, l'ensemble de la population avait consenti à la vaccination.

Il y a vraiment quelque chose qui ne tourne plus rond dans nos démocraties. Par je ne sais quelle crainte de ne pas brusquer une frange de la société –une toute petite minorité– qui sous divers prétextes refuse obstinément de se faire vacciner, nous voilà rendus de nouveau à vivre la peur au ventre, les yeux braqués sur les chiffres des hospitalisations, si vulnérables que, bientôt, au rythme où vont les choses, nous passerons nos journées et nos soirées enfermés chez nous à triple tour.

Tout cela parce qu'une poignée d'individus, au mépris de toute connaissance médicale, sans le début d'un raisonnement qui puisse avoir un quelconque fondement scientifique, a décidé de s'affranchir de la vaccination. De quoi rendre fous. Comme si en temps de guerre, certains refusaient la conscription sous prétexte que défendre la patrie en danger ne constituait pas à leurs yeux un impératif moral, une question de vie ou de mort. Répétant à l'infini que leur liberté individuelle n'était pas négociable.

Alors, on tergiverse, on ergote, on dit oui, on dit non, on dit je ne sais pas, c'est trop tôt, on manque de recul, je préfère attendre de voir comment les choses évoluent. On connardise à tout-va, dans une sorte de grand délire collectif où aux imprécations de quelques fumistes qui, quel que soit le sujet, trouvent toujours matière à redire, répondent toute une bande d'égarés, convaincus de vivre dans une société qui serait comme un parc d'attraction, au milieu duquel chacun serait libre de vivre selon ses convictions, fussent-elles les plus ineptes jamais recensées de mémoire humaine.

Il faut cesser de parler à ceux réfractaires à la vaccination de ce ton doucereux qui serait celui d'un curé débonnaire à ses ouailles indisciplinées. Le temps des explications, des démonstrations, des discours de bon sens, d'empathie, de pédagogie, est passé. Voilà près de deux ans que nous ressassons les mêmes sempiternelles antiennes. Ceux qui aujourd'hui ne sont toujours pas convaincus de la nécessité de la vaccination ne le seront ni demain, ni dans cent ans. L'heure est venue de leur rendre la vie impossible. De les mettre enfin devant leurs responsabilités lesquelles sont à hauteur de leur égoïsme et de leur bêtise: immenses.

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À l'heure d'aujourd'hui, rien ne justifie qu'on puisse se soustraire à la vaccination. Rien. Nous avons été bien assez patients comme cela. Nous avons supporté leurs vociférations absconses, nous avons enduré leurs sophismes inconsidérés, leurs discours délirants, leurs jappements d'individus froissés dans leur liberté individuelle.

Au regard de la situation et de ce comique de répétition qui ne fait plus rire personne, nous sommes arrivés au bout de cette logique qui commandait de manger notre chapeau quand nous nous retrouvions confrontés à un tel déluge d'imbécilités. La plaisanterie a assez duré. Le temps des obligations vaccinales ou des sanctions financières est advenu.

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