Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur The Guardian
Dans le sud de l'Angleterre, les autorités recommandent aux citoyens d'être vigilants s'ils portent des bijoux ou montres de grande valeur, après qu'une série de vols a été rapportée, indique The Guardian.
Les coupables seraient deux femmes dans la vingtaine, qui approchent généralement des hommes âgés. Dernièrement, plusieurs montres ont été volées dans des parkings de clubs de golfs, sur des hommes seuls de plus de 70 ans.
Des voleuses qui se moquent de la charité
Les victimes racontent que les deux femmes prétendent travailler pour des organismes caritatifs et volent leurs montres pendant qu'ils signent une pétition, sans même qu'ils s'en aperçoivent. D'autres fois, elles auraient été moins subtiles, en arrachant simplement les montres aux poignets de leurs propriétaires, les laissant choqués et profondément affectés.
Le duo, surnommé les «Rolex Rippers», est soupçonné d'agir dans les régions les plus riches de l'Angleterre du Sud et d'avoir frappé au moins une quinzaine de fois durant les deux derniers mois. La police de Dorset n'a pas encore établi de lien officiel entre les vols mais reconnaît «un nombre d'incidents de nature similaire».
Alan Bruce, qui s'est fait volé sa Rolex en or d'une valeur de 16.500 euros, décrit le duo comme des «professionnelles hautement qualifiées». Âgé de 63 ans, cet ingénieur naval se promenait dans le centre-ville de Wimborne le 15 juillet lorsqu'il a été approché. «L'une tenait un presse-papier tandis que la plus grande prétendait être sourde. Elles voulaient des signatures pour une pétition pour un nouveau centre pour sourds, raconte-il à Bournemouth News and Picture Service. J'ai signé avec ma main gauche, celle où je portais ma montre, puis l'une d'entre d'elle m'a attrapé pour me serrer dans ses bras. J'ai immédiatement mis ma main sur ma poche où se trouvait mon portefeuille, je l'ai repoussée et je suis parti.» Une fois arrivé au coin de la rue, il réalise qu'il n'a plus sa montre. Mais quand il revient sur ses pas, les voleuses sont déjà parties.