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«Capotes papales»: la Grande-Bretagne s'excuse

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Ah, l'humour britannique... Le gouvernement britannique a dû s'excuser samedi soir auprès du pape pour un document officiel qui listait ce que le souverain pontife devrait faire pour que sa visite en Grande-Bretagne en septembre se déroule sans accroc.

Publié dans la version dominicale du Telegraph, ce mémo conçu par des fonctionnaires à l'issue d'un intense «brainstorming» suggérait de demander à Benoît XVI de lancer une ligne de préservatifs à son nom, de bénir une union homosexuelle, de chanter en duo avec la Reine, de créer un numéro vert pour les victimes d'abus sexuels, etc. Le reste est presqu'à l'avenant.

Selon le Guardian, le jeune fonctionnaire responsable de la rédaction de ce document, avait pourtant prévenu du caractère potache de son contenu: «Confidentiel, ceci ne doit pas circuler en externe. La partie "visite idéale"  du mémo est issue d'une réunion où toutes les suggestions, même farfelues, ont été notées».

Les destinataires de ce texte, envoyé par mail le 5 mars, furieux de son contenu, ont lancé une enquête et un cadre a d'ores et déjà été sanctionné et muté.

Ce document faisait partie d'un dossier de préparation de la visite du pape. Outre ce mémo «scandale», il se trouvait aussi d'autres notes de contexte, dont l'un, titré «Les parties prenantes de la visite papale», listait les personnalités et les organisations que les autorités considéraient comme importante pour la tournée; et les classait en fonction de leur influence, et y ajoutant des notes négatives ou positives.

Par exemple, la Reine Elizabeth, le candidat conservateur David Cameron, l'ancien Premier ministre Tony Blair sont des personnalités à «forte influence positive». L'Archevêque de Westminster, la plus haute figure catholique en Grande-Bretagne aussi, mais moins que Susan Boyle, la chanteuse gagnante d'un show télé. En revanche, le footballeur de Manchester United Wayne Rooney, Madonna et Richard Dawkins, l'intellectuel athée, sont vus comme des personnalités à «l'influence négative». Comme les lobbys gays.

Lire l'article complet sur The Telegraph
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