Monde

Le président du Turkménistan dévoile une statue géante en or de son chien préféré

L'œuvre fait six mètres de haut. Rien que ça.

Le président du Turkménistan a un petit faible pour les alabaï. | Capture d'écran <a href="http://www.youtube.com/watch?v=nxGL_1x8l1A">via YouTube</a>
Le président du Turkménistan a un petit faible pour les alabaï. | Capture d'écran via YouTube

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur BBC

Peu d'animaux dans le monde peuvent se targuer de recevoir pareille distinction. Le président du Turkménistan, Gurbanguly Berdymukhamedov, a inauguré le 10 novembre la statue géante en feuilles d'or d'un alabaï –une race de chiens éminemment importante dans ce pays d'Asie centrale.

Située au cœur d'Achgabat, sa capitale, la statue présente des caractéristiques impressionnantes. Elle ne mesure pas moins de six mètres de haut et un écran LED diffuse en continu des séquences vidéo de cette race de chiens en action sur la base de l'édifice.

Si l'on ne sait pas combien la structure a coûté, son luxe apparent contraste quelque peu avec la pauvreté de la région, remarque la BBC. L'ex-république soviétique d'Asie centrale est en effet 108e au classement des pays suivant l'indice de développement humain en 2019.

Un symbole national

Le président du Turkménistan a un petit faible pour l'alabaï, qui appartient à la branche du berger d'Asie centrale. En plus d'en offrir à ses homologues étrangers, dont Vladimir Poutine, le chef de l'État turkmène a élevé au rang de symbole national cette race de chiens en 2019.

Célébrer de la sorte cet animal, compagnon des nomades de la région depuis 4.000 ans, aurait tout de même un objectif plus large: cela servirait à renforcer le sentiment national en démontrant l'existence séculaire d'une nation turkmène, explique 20 minutes.

Le chien alabaï n'est pas le seul animal auquel le Turkménistan voue une profonde admiration. Le cheval akhal-teke, puissante monture également originaire d'Asie centrale, est aussi une fierté nationale.

cover
-
/
cover

Liste de lecture