Sciences

De nouveaux organes cachés dans notre tête ont peut-être été découverts

Une paire de glandes salivaires vient d'être observée pour la première fois.

Cette étude pourrait permettre de mieux traiter les personnes atteintes de tumeurs de la tête et du cou. | Anna Shvets <a href="https://www.pexels.com/photo/person-holding-white-and-black-wall-decor-4226139/">via Pexels</a>
Cette étude pourrait permettre de mieux traiter les personnes atteintes de tumeurs de la tête et du cou. | Anna Shvets via Pexels

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur The New York Times

Le corps humain est loin d'avoir livré tous ses secrets. Preuve en est, cette nouvelle découverte scientifique faite par une équipe de recherche de l'Institut néerlandais du cancer, qui a observé dans la tête d'êtres humains des glandes salivaires jusqu'ici inconnues.

En essayant un nouveau type de scan pour le traitement de la prostate, les scientifiques sont tombés sur ces deux glandes salivaires de quelques centimètres de long, coincées dans un petit espace où la cavité nasale rejoint la gorge, selon l'étude publiée dans la revue Radiotherapy and Oncology. Elles n'avaient jamais été observées auparavant.

En disséquant deux cadavres, les scientifiques ont bien retrouvé ces glandes discrètes, qui ressembleraient à celles qui se trouvent sous la langue, précise le New York Times. Difficiles d'accès, elles auraient échappé à l'attention des anatomistes pendant toutes ces années.

Jusqu'ici, les scientifiques pensaient que le corps humain était composé de trois principaux types de glandes salivaires, l'une sous la langue, l'autre sous la mâchoire et une dernière proche des oreilles. Désormais, cette recherche montre qu'il pourrait bien y en avoir une quatrième.

À confirmer 

Si la découverte se confirme, ce serait une première depuis trois siècles, ajoute le média américain. D'autres essais cliniques devraient se succéder prochainement. 

Le problème de l'étude réside dans la faible diversité de son panel, composé uniquement de 100 personnes atteintes d'un cancer de la prostate ou de la glande urétrale, ainsi que d'une seule femme. De plus, certain·es scientifiques pensent qu'il s'agit peut-être ici de simples glandes salivaires mineures, que le corps posséderait par centaines et uniquement mises en évidence par le type de scan utilisé.

Malgré tout, cette étude pourrait permettre de mieux traiter les personnes atteintes de tumeurs de la tête et du cou, en évitant que les radiothérapies n'endommagent cette zone délicate tout juste découverte, conclut Medicalxpress

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