Parents & enfants / Société

En France, un enfant sur trente est conçu par PMA

Au sein d'une classe à l'école, on trouve en moyenne un enfant né grâce à une fécondation in vitro ou à une insémination artificielle.

Depuis la naissance en 1982 d'Amandine, le premier «bébé-éprouvette» français, la part d'enfants conçus par FIV a régulièrement progressé. | OFF / AFP
Depuis la naissance en 1982 d'Amandine, le premier «bébé-éprouvette» français, la part d'enfants conçus par FIV a régulièrement progressé. | OFF / AFP

Temps de lecture: 2 minutes

Le premier «bébé-éprouvette» au monde, Louise Brown, fête ses 42 ans le 25 juillet 2020. La naissance de cette Anglaise signe une véritable révolution dans l'assistance médicale à la procréation (AMP), ou procréation médicalement assistée (PMA). Cette technique permet en effet la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde hors du corps de la femme, dans l'éprouvette du biologiste, in vitro selon le terme technique.

Jusqu'à cette première fécondation in vitro (FIV), les techniques d'AMP se cantonnaient à des inséminations artificielles (IA), qui consistent à déposer les spermatozoïdes du conjoint (IAC) ou d'un donneur (IAD) au niveau du col de l'utérus ou dans la cavité utérine pour qu'ils aillent féconder naturellement un ovocyte dans le corps de la femme.

 

Figure actualisée issue de Population & Sociétés, n°556, INED, juin 2018. | INED, sur la base de données tirées du Groupement de l'étude des FIV en France (GEFF); ministère de la Santé; registre Fivnat; Agence de la biomédecine; Insee/état civil. Avec l'autorisation de l'autrice.

Premier «bébé-éprouvette» français, Amandine est conçue en 1981 et naît le 24 février 1982. Par la suite, le nombre de FIV ne va cesser de croître, selon un rythme remarquablement linéaire (courbe du bas sur le graphique).

La proportion d'enfants conçus par FIV progresse de 0,5% tous les sept à huit ans, et c'est désormais plus de 2,5% des enfants français qui sont conçus par FIV, soit un enfant sur quarante.

En considérant l'ensemble des formes d'AMP (insémination artificielle et fécondation in vitro, voir courbe du haut sur le graphique), 3,4% des enfants français sont conçus grâce à ces techniques (chiffres sur l'activité AMP de 2017 avec des naissances survenant en 2017-2018), soit un enfant sur trente.

Pour illustrer ce que cela peut représenter: en moyenne, au sein d'une classe à l'école, on s'attend à avoir un enfant conçu par AMP.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l'article original.

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