Monde / Économie

La génération Z pourrait être marquée durablement par le coronavirus

Un·e jeune âgé·e de 18 à 29 ans sur six a perdu son emploi depuis le début de l'épidémie.

À travers le monde, 14% de jeunes étaient sans emploi en 2019. | Christian Erfurt <a href="https://unsplash.com/photos/sxQz2VfoFBE">via Unsplash</a>
À travers le monde, 14% de jeunes étaient sans emploi en 2019. | Christian Erfurt via Unsplash

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur CNBS

Si les jeunes ne sont pas les plus frappé·es par l'épidémie de coronavirus, la génération Z –née à partir de 1997– sera quand même marquée par le sceau du virus, prévient l'Organisation internationale du travail (OIT), un organisme dépendant de l'ONU. La crise liée au Covid-19 affectera l'économie et le futur de cette génération qui entre à peine dans la vie active.

L'ONU affirme qu'à travers le monde, un·e jeune sur six âgé·e de 18 à 29 ans a perdu son emploi durant le confinement. Les individus de cette tranche d'âge ayant conservé leur emploi ont vu leur nombre d'heures de travail chuter de 23% en moyenne. Un constat terrible pour une génération déjà très affectée à l'échelle mondiale par le chômage. En 2019, près de 14% de jeunes étaient sans emploi, un taux supérieur à celui de toutes les autres tranches d'âge.

Des emplois précaires

Si la génération Z est la plus touchée par la crise économique liée au Covid-19, c'est parce qu'elle totalise une part très importante des emplois précaires du marché du travail. Un·e jeune de 15 à 24 ans sur dix travaille dans un secteur durement touché par le coronavirus, d'après un article de CNBC. Parmi ces individus, 77% étaient employés en contrat précaire. Soit 17% de plus que chez les personnes âgées de plus de 25 ans.

Les conséquences de l'épidémie et du confinement dans les secteurs de l'emploi et de l'éducation pourraient affecter les jeunes «de façon disproportionnée», selon l'OIT. Quatre-vingt-dix-huit pourcent d'entre elles et eux confient d'ailleurs avoir vu leur centre de formation ou école fermer depuis le début des événements.

Pour Guy Ryder, directeur général de l'OIT, une action sérieuse et immédiate doit être menée sous peine que «le talent et l'énergie des jeunes ne soit mis de côté par le manque d'opportunités et rende la reconstruction d'un futur un peu plus difficile».

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