Sciences

Le sang des personnes guéries pourrait aider à lutter contre le Covid-19

Après la Chine, c'est au tour des États-Unis de se pencher sur les effets de la transfusion de plasma dans la lutte contre le Covid-19.

Le confinement n'empêche pas de continuer à donner son sang | Geralt via <a href="https://pixabay.com/fr/photos/plasma-sang-cellules-sanguines-2753321/">Pixabay</a>
Le confinement n'empêche pas de continuer à donner son sang | Geralt via Pixabay

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur NBC News

La FDA, l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux, tente de trouver un traitement au Covid-19 en utilisant le sang de patient·es guéries. Plus que le sang, c’est la transfusion de plasma qui est étudiée depuis plusieurs semaines par l’agence américaine mais aussi par les scientifiques d'autres pays comme la Chine

En parallèle et de manière indépendante, des soignant·es de tout le pays, dirigé·es par le docteur Arturo Casadevall travaillent aussi à la collecte du plasma de personnes guéries du coronavirus depuis plusieurs semaines. Ce spécialiste des maladies infectieuses espère ainsi que des patients en état critique puissent survivre au virus.

Grâce au plasma –la part liquide du sang une fois les plaquettes et les cellules retirées– les médecins espèrent récolter les anticorps capables de lutter contre le virus. La méthode n’est pas nouvelle, pendant l’épidémie de SRAS en 2002, elle avait permis de limiter les symptômes et le temps d’hospitalisation de personnes malades. Si certains rapports rédigés par des médecins chinois suggèrent que le traitement pourrait aider à lutter contre le Covid-19, d’autres essais sont nécessaires avant d'attester de son efficacité.  

Plus rapide 

La plupart du temps, quand des anticorps sont produits par les patients pour lutter contre une infection, ils circulent ensuite dans le sang pendant plusieurs mois ou même années. En récupérant et transfusant un sérum obtenu avec le plasma, le système immunitaire des malades devrait être boosté. 

Evidemment, il y a toujours des risques, celui de transmettre d’autres agents pathogènes par exemple. Les établissements de collecte auraient aussi à s’adapter pour différencier les dons (des ancien·nes malades et des autres). Mais, alors que la création d’un médicament pourrait prendre des mois, l’organisation des établissements du sang pour récolter et distribuer le plasma ne nécessite que quelques semaines.

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