Santé / Sports

Préparer un marathon rajeunirait vos artères de quatre ans

Six mois d'entraînement suffisent pour atteindre ce résultat.

Ça vous tente? Il va falloir courir 42,195 km. | Tobias Seidl <a href="https://unsplash.com/photos/ITSpeNIooOU">via Unsplash</a>
Ça vous tente? Il va falloir courir 42,195 km. | Tobias Seidl via Unsplash

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur BBC

En plus d'attirer les participant·es pour son côté challenge, courir un premier marathon séduit également pour ses multiples bénéfices sur la santé. Un tel exercice physique réduirait, entre autres, la raideur des artères de façon considérable.

D'après une étude publiée dans le Journal of the American College of Cardiology, les artères d'un·e marathonien·ne débutant·e pourraient rajeunir de plusieurs années grâce à la préparation physique qu'une telle course impose.

Pendant six mois, entre 2016 et 2017, une équipe de scientifiques de l'University College de Londres a suivi l'évolution de la pression artérielle centrale (aortique) et de la rigidité aortique de 138 coureurs et coureuses novices, en bonne santé et sans formation sportive préalable.

Âgés de 37 ans en moyenne, les sujets avaient pour objectif de courir le marathon de Londres. Il leur était recommandé –mais non imposé– de réaliser environ trois courses par semaine (plus ou moins 15 kilomètres), de difficulté croissante, pendant une période de dix-sept semaines.

Réduction des risques

Après ces six mois d'entraînement, les artères des aspirant·es marathonien·nes ont retrouvé une certaine forme juvénile. Cette diminution de la raideur aortique équivaudrait à une réduction d'environ quatre ans de leur âge vasculaire, précise l'étude.

Rajeunir de quelques années n'est pas négligeable, surtout quand il s'agit de vos artères: avec le temps, celles-ci sont de moins en moins souples et des accidents vasculaires cérébraux, infarctus et maladies rénales sont davantage susceptibles d'apparaître.

«Rester actif réduit votre risque de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral, ainsi que vos risques de décès prématuré», indique le professeur Metin Avkiran de la British Heart Fondation (BHF), qui a financé l'étude.

Les bénéfices du marathon seraient plus importants chez les participants masculins plus âgés, dont le rythme de course était plus lent. Par ailleurs, les personnes moins en forme avant le marathon semblent avoir davantage bénéficié des bienfaits de l'entraînement sur leurs artères.

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