Politique

«La seule chose qui n'est pas acceptable, c'est la violence», estime Cédric Villani

Le député LREM et candidat à la mairie de Paris revient sur les manifestations des «gilets jaunes» du 17 novembre à Paris.

Le 20 novembre, «L’Instant politique» recevait Cédric Villani, député LREM de l'Essonne et candidat à la mairie de Paris. | Capture d'écran <a href="https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/franceinfo/l-instant-politique/l-instant-politique-du-mercredi-20-novembre-2019_3711359.html">via Franceinfo</a>
Le 20 novembre, «L’Instant politique» recevait Cédric Villani, député LREM de l'Essonne et candidat à la mairie de Paris. | Capture d'écran via Franceinfo

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Cédric Villani, «toujours député de La République en marche», même s'il reconnaît avoir «brisé quelques règles» et candidat pour être maire de Paris en 2020, était l'invité de «L'Instant politique» sur France Info mercredi 20 novembre. Il s'est réjoui du plan d'urgence accordé par le gouvernement à l'hôpital public, qualifiant ce service de «trésor commun». Il a évoqué ses propres séjours à l'hôpital, des «moments très intenses de solidarité».

Revenant ensuite sur la question du sondage commandé par Benjamin Grivaux, le candidat LREM rival pour les élections municipales de 2020, Cédric Villani a assuré qu'il n'était pas «en train d'attaquer un sondage dans son principe», reconnaissant que «les sondages font partie du jeu démocratique». Il conteste en revanche, en tant que scientifique, la méthode employée dans sa réalisation.

Après avoir revu les images d'un manifestant recevant une bombe lacrymogène dans l'œil le 17 novembre, lors du rassemblement des «gilets jaunes», Cédric Villani a insisté sur le fait que «le droit de manifester est un droit important, mais ce à quoi nous avons assisté samedi, c'était aussi des débordements de violence inacceptables». «Il convient de déplorer les tragédies mais aussi de rendre un hommage appuyé et inconditionnel aux forces de l'ordre qui nous protègent», affirme le député LREM.

Enfin, interrogé par Slate sur la remarque du préfet de police de Paris, Didier Lallement, qui a rappelé à une manifestante: «Nous ne sommes pas dans le même camp», Cédric Villani a estimé que «la seule chose qui n'est pas acceptable, c'est la violence».

Slate est partenaire de L'Instant politique, sur la chaîne France info, tous les jours à 11h20

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