Politique / Société

Olivier Faure «ira voir ce film» de Roman Polanski, en vertu «de la présomption d'innocence»

Le premier secrétaire du Parti socialiste était l'invité de l’émission «L’Instant politique».

Le premier secrétaire du Parti socialiste s'est aussi exprimé sur la manifestation des soignant·es et sur la réforme des retraites. | Capture d'écran <a href="https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/franceinfo/l-instant-politique/l-instant-politique-du-jeudi-14-novembre-2019_3702555.html">via Franceinfo</a> 
Le premier secrétaire du Parti socialiste s'est aussi exprimé sur la manifestation des soignant·es et sur la réforme des retraites. | Capture d'écran via Franceinfo 

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Alors que la manifestation des personnels soignants se préparait le 14 novembre, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, répondait aux questions de Gilles Bornstein dans l'émission «L'Instant politique». 

Olivier Faure déclare se rendre à la manifestation pour dire que la situation ne peut plus durer: «On ne peut pas continuer à avoir des services d'urgence engorgés, on ne peut pas avoir des médecins qui nous expliquent avoir quelques secondes ou quelques minutes pour poser un diagnostic sur les patients qu'ils reçoivent.» Il dénonce l'inaction du gouvernement –«Ce qui est dramatique, c'est de voir que le gouvernement continue de faire la sourde oreille»– et propose «un plan d'urgence pour les urgences et pour l'hôpital en général»

En prévision du 5 décembre, Olivier Faure «soutient la grève» à titre personnel, en admettant qu'il «ne comprend rien à ce que le gouvernement souhaite» et en pointant du doigt ses nombreux aller-retours sur la question de la réforme des retraites. «Telle qu'on connait la réforme, tous les Français vont y perdre», regrette-t-il, en constatant qu'«il y a des gens qui perdront jusqu'à 30 ou 40% de ce qu'ils auraient dû toucher.»

 

Il répond ensuite à la question de Slate en affirmant que oui, il ira voir le dernier film de Roman Polanski, J'accuse. S'appuyant sur le «principe de la présomption d'innocence», il ne «conçoit pas qu'on en soit à préjuger des gens qui ne l'ont pas été». Bien qu'il reconnaisse que le réalisateur a eu «une vie qui a été passablement tumultueuse» et «qu'il a certainement des choses à se reprocher», Olivier Faure ne souhaite pas se substituer à la justice.

Slate est partenaire de L'Instant politique, sur la chaîne France info, tous les jours à 11h20

 

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