Interrogé sur les commémorations des attentats du 13 novembre 2015 et sur la réaction de la population française aux attentats, Florian Bachelier salue l’unité du peuple français qui a primé et perdure jusqu’à présent. Il ajoute que «le combat doit être mené sur deux fronts»: «la lutte contre les filières de terrorisme islamiste et l’éducation.»
Il est ensuite question de la mobilisation exceptionnelle des personnels soignants le 14 novembre. Le député se demande «comment retrouver un sens à l’hôpital public», interrogation à laquelle répondrait le plan «Ma santé 2022». Il souligne que l’état de l’hôpital public était déjà dégradé avant l’arrivée de LREM au pouvoir.
Concernant les étudiant·es mobilisé·es depuis l'immolation d’Anas K. à Lyon, Florian Bachelier «mesure une excitation des commentateurs [...] sur ce sujet». «C’est totalement indécent d’instrumentaliser un drame humain, c’est ce qu’essaie de faire l’extrême-gauche depuis quelques jours», dénonce le Premier questeur et soutient que «la France peut s’enorgueillir d’avoir l’accès aux études supérieures le plus aisé du monde».
L’entretien se conclut sur la question de Slate: «L’État en fait-il assez contre les féminicides?» Érigé en «grande cause nationale», le combat contre les féminicides «transcende la majorité». Tout en expliquant que là aussi, il ne faut pas «laisser interrompre sa détermination par les drames humains, [...] il faut qu’on donne toute notre énergie et toute notre détermination pour éviter cela».
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