Égalités / Politique

Laurence Rossignol dénonce la «présomption de mensonge qui pèse sur la parole des femmes»

Laurence Rossignol, sénatrice de l'Oise (PS), s'exprime sur les défaillances du système pour protéger les femmes victimes de violences conjugales.

«L’instant politique» donnait la parole à Laurence Rossignol, sénatrice de l’Oise (PS) et ancienne ministre de la Famille sous François Hollande. | Capture d'écran <a href="https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/franceinfo/l-instant-politique/l-instant-politique-du-lundi-21-octobre-2019_3669017.html">via France Info</a>
«L’instant politique» donnait la parole à Laurence Rossignol, sénatrice de l’Oise (PS) et ancienne ministre de la Famille sous François Hollande. | Capture d'écran via France Info

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La sénatrice de l'Oise (PS) et ancienne ministre de la Famille sous François Hollande, Laurence Rossignol, était l'invitée ce lundi 21 octobre de «L’Instant politique» sur France Info. L’interview porte tout d’abord sur le droit de retrait exercé par les agents de la SNCF depuis vendredi 18 octobre. Laurence Rossignol «partage le point de vue» des agents et trouve dangereux qu’il n’y ait qu’un seul conducteur dans le train pour assurer la sécurité des passagers.

La sénatrice se déclare également «favorable» au mouvement de grève prévu pour le 5 décembre qui concerne le projet de réforme des retraites et les acquis sociaux. Elle espère que le «gouvernement n’ira pas jusqu’à bloquer la France» comme ce fut le cas en 1995. Elle ajoute que «la question de la pénibilité doit être centrale» dans le débat sur la réforme des retraites.

Enfin, Slate.fr l’interroge sur les défaillances liées aux féminicides des 121 femmes tuées en 2018 par leur conjoint ou ex-conjoint et dont le tiers avait déposé une plainte ou une main courante. Arguant que «les défaillances se situent à tous les étages», Laurence Rossignol explique qu’une «femme victime de violences, c’est une loterie». Pour être protégée, elle devra «tomber sur la bonne gendarmerie, le bon gendarme, puis le bon procureur, puis le bon juge aux affaires familiales». La sénatrice conclut sur «la présomption de mensonge qui pèse sur la parole des femmes» quand «il faudrait partir du principe qu’une femme est d’abord crédible».

Slate est partenaire de «L'Instant politique», sur la chaîne France Info, du lundi au vendredi à 11h20.

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