Société

Un homme recherché pour pédophilie se cachait sous terre depuis trois ans

Il avait pris plusieurs mois à creuser un abri pour se cacher.

Le criminel a préféré vivre sous terre qu'en prison. | Trevor Brown via <a href="https://unsplash.com/photos/NCYe9snqg54">Unsplash</a>
Le criminel a préféré vivre sous terre qu'en prison. | Trevor Brown via Unsplash

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Buzzfeed News, WSAW

Cela faisait trois ans que la police du Wisconsin était à la recherche de Jeremiah Button. Accusé d’agression sexuelle sur mineur, d'inceste et de détention de pédo-pornographie, il s’était évanoui dans la nature en février 2016, deux semaines avant son procès.

Deux ans après sa disparition, lors d’une partie de chasse, Thomas Nelson parcourt un sentier proche du petit village forestier de Ringle. Non loin du sentier, sous un épais buisson, il remarque par hasard une porte en bois à flanc de coline, qui donne visiblement sous la terre.

Le chasseur poursuit son chemin mais le souvenir de cette porte perdue dans la forêt le taraude. Plusieurs mois plus tard, il retourne sur ses pas pour en avoir le coeur net. Il entrouvre la porte et aperçoit des conserves. Il passe donc la porte et tombe sur un homme endormi au milieu de piles de bric-à-brac.

Quelques heures plus tard, alors que la police est arrivée sur les lieux, l’homme endormi admet qu’il est Jeremiah Button, le présumé pédophile en cavale depuis trois ans. Libéré sous caution en 2016 en attendant son procès, il explique avoir mis à profit ses 18 mois de liberté pour construire son bunker secret.

Panneaux solaires et décharge publique

D’après Button, son bunker était à cet endroit afin d’éviter les zones trop peuplées mais suffisament proche d’une décharge, où il pouvait aller se ravitailler. D’après Jeff Stefonek, un lieutenant de la police locale, Button avait disposé des panneaux solaires au sommet de son abri, afin d’alimenter des batteries de voitures, elles-même reliées à une télévision et des lampes LED.

«Il ne faisait pas que survivre, il faisait prospérer son refuge grâce à tout ce qu’il trouvait», explique Stefonek à WSAW TV. À l’origine moitié moins grand, Button creusait ses murs au fur et à mesure qu’il ramenait des objets de la décharge: ordinateur, radio, etc.

Ses seules interactions humaines durant toutes ces années se résumaient à se faire passer pour un promeneur lors de ses occasionnelles rencontres sur le chemin de la décharge. Button est désormais enfermé avec une caution de 100.000 dollars et sera jugé pour pédophilie mi-septembre.

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