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Pour vivre vieux vivez heureux

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Les gens qui sont habituellement heureux, enthousiastes et contents ont moins de risques de développer des maladies du coeur que ceux qui tendent à être malheureux: ce sont les résultats d'une étude publiée jeudi 18 février dans l'European Heart Journal.

L'étude a porté sur 1.739 adultes en bonne santé (dont 877 femmes) suivis pendant dix ans et souligne que les participants qui n'ont pas d'émotions positives ont un risque cardiaque (infarctus ou angine de poitrine) supérieur de 22% à ceux qui en ont un peu; et, ces derniers ont eux-mêmes un risque supérieur de 22% par rapport à ceux qui ont des affects modérément positifs.

Cette étude, la première à démontrer une relation entre les émotions positives et les maladies coronariennes, mène à penser qu'il serait possible de prévenir les maladies cardiaques en encourageant les émotions positives des gens.

Karina Davidson, de l'université Columbia, à New York, explique que «tout le monde devrait essayer d'injecter de la joie dans sa vie de tous les jours, pour essayer de contrecarrer les effets du stress sur la santé, plutôt que d'attendre les vacances. Certaines personnes attendent leur quinzaine de jours de vacances pour s'amuser: c'est un peu analogue au binge drinking.»

L'une des explications du lien établi par l'étude est que les gens véritablement heureux, bons vivants, ont de plus longues périodes de repos, et de relaxation, et se remettent plus facilement du stress et de l'anxieté.

Davidson a aussi souligné que davantage d'études étaient nécessaires pour obtenir la rigueur clinique requise, mais si les autres études abondent dans le même sens, cela signifierait que les nouvelles options pour améliorer la santé des patients seraient nombreuses.

Pour parvenir à ce bonheur salutaire, il faut probablement un mélange d'amour, de travail satisfaisant, et d'aptitude psychologique. C'est ce qu'avait soulignée une enquête menée pendant 72 ans par des chercheyrs d'Harvard qui s'étaient succédé, suivant 268 anciens élèves sur le long terme, et cherchant à expliquer, à travers des travaux de psychanalystes, travailleurs sociaux ou encore psychologues, comment certains jeunes hommes brillants étaient devenus alcooliques et d'autres... Kennedy.

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Image de une: Juillet 2009, aux fêtes de San Fermin à Pampelune en Navarre. REUTERS/Vincent West

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