Monde

Deux chats de la Silicon Valley vivent seuls dans un studio à 1.300 euros

La propriétaire des chats est étudiante et comme les félins ne pouvaient pas vivre sur le campus, son père leur paye un studio.

Matou de luxe | Nathan Fertig via <a href="https://unsplash.com/photos/FBXuXp57eM0">Unsplash</a>
Matou de luxe | Nathan Fertig via Unsplash

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur San Jose Mercury News

Les prix de l'immobilier de la ville de San José, au cœur de la Silicon Valley, sont parmi les plus élevés des États-Unis. Le loyer mensuel moyen y est de 2.200 euros, alors pour 1.500 dollars [environ 1.300 euros], Tina et Louise n'ont trouvé qu'un studio de 37 mètres carré avec salle de bain, canapé et télévision. Comme Tina et Louise sont deux chats, l'absence de cuisine ne leur pose pas de problème.

Le propriétaire du studio, David Callish, est content de ses locataires: «Elles ne boivent pas, elles ne fument pas. Elles ne mettent pas la musique à fond.» C'est l'un de ses amis qui a eu l'idée de louer cet espace, une maison dans le jardin, pour les deux chats de sa fille.

Comme celle-ci est partie vivre sur un campus universitaire et qu'il ne pouvait pas héberger les deux animaux –qui ne s'entendent pas avec ceux de sa compagne–, la solution évidente était de payer 1.300 euros par mois pour loger les chats. Victoria et son père rendent visite aux chats quand ils peuvent et Callish les nourrit tous les jours.

«Je n'ai pas des standards du genre: “Oh, il faut que mes chats aient une maison pour eux”, mais c'est juste comme ça que ça s'est passé», a expliqué Victoria Amith, la propriétaire de Tina et Louise –qui ont leur propre compte Instagram.

Crise du logement

Pour les activistes qui se battent pour obtenir plus de logements sociaux dans la région, cette anecdote montre l'ampleur du problème: «Cette histoire est amusante, mais elle souligne les immenses inégalités qui existent dans la Silicon Valley, a expliqué la directrice de Destination Home à la presse locale. Nous avons des milliers de personnes à la rue et nous payons pour que des chats soient bien logés.»

La crise est telle à San José que les profs des écoles publiques n'ont pas les moyens de se loger dans les environs. La municipalité a mis en place un projet de création de logements sociaux pour le personnel enseignant, mais comme cela impliquerait que des bâtiments scolaires soient utilisés –et donc que des élèves changent d'école–, la plupart des familles locales y sont opposées.

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