Le parcours d'Emmanuel Macron sur les routes de la Première Guerre mondiale et dans les territoires abîmés par la désindustrialisation est semé d'embûches. À chaque rencontre avec des Français et Françaises, les reproches fusent, notamment sur la hausse du prix des carburants. Ce jeudi, c'est le président lui-même qui a allumé la mèche en déclarant: «Je ne fais aucun raccourci mais je n'occulte aucune page de l'Histoire. Et le maréchal Pétain a été, pendant la Première Guerre mondiale, aussi un grand soldat. Voilà. C'est une réalité de notre pays».
«Les crimes contre l'humanité ne se discutent pas», conviennent les invités de «Politique», l'émission de Roselyne Febvre et de Jean-Marie Colombani sur France 24, en partenariat avec Slate. Ce dernier ajoute que «Macron a de quoi s'inquiéter dans ses prises de parole. Il a une faiblesse politique évidente: il ne maîtrise pas l'art et la manière de parler à ses compatriotes».
La suite des analyses d'Annick Cizel, enseignante, chercheuse à l'Université Paris-Sorbonne Nouvelle, Virginie Le Guay, cheffe-adjointe du service politique de Paris Match, et de Nicolas Tenzer, haut fonctionnaire et directeur de la revue Le Banquet, à découvrir en vidéo.
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