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Il y aura bientôt moins de vitamines dans le riz à cause du changement climatique

Un effet des émissions de CO2 qui pourrait affecter la santé de centaines de millions de personnes.

<a href="https://www.flickr.com/photos/janellie23/5560543763/in/photolist-9tneWc-qddmVr-87Jvrv-qFJaNP-4GMctk-eaib71-3u6nKL-aQX22H-6ua3u7-dvJHnF-nE3sGE-66kkLS-gm4TS-71gdNM-a5rD9n-5GLpkT-gLDbyx-9Y6emT-jhYv-6bUCoz-5jxpqV-bAQB9X-4NcNuL-3PwAj-3PwuS-eS9ye-62NNx3-5DZ9Qv-7Swkkj-9inScw-Wdk5bU-4HKbm-aQWPKP-aQWTTi-6c6xe-62Jy-bQ98En-ctAkk9-5cr6ZL-74T38B-bgR2dx-6UfbeZ-3vnh-3baagP-mjRLx-a5uvCo-r6JGJ-dBRBbd-3mNPJh-MkZWN1">Du riz</a> | Janelle via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/">License by</a>
Du riz | Janelle via Flickr CC License by

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Science Advances, The Hindu

Le riz est la céréale consommée comme principale source d'alimentation par deux milliards de personnes. Autant de monde qui pourrait se voir affecté par les modifications nutritionnelles, engendrées par le changement climatique, de ces grains blancs, jaunes, rouges ou encore noirs, alerte The Hindu.

«Nous montrons que le réchauffement climatique, le changement climatique, et plus particulièrement les gaz à effet de serre -le dioxyde de carbone- peuvent avoir un impact sur le contenu nutritionnel des plantes que nous mangeons», détaille dans le journal l'un des auteurs d'une étude publiée sur Science Advances.

Plusieurs chercheurs, issus de différentes universités aux États-Unis, au Japon et en Australie, ont mené des expériences sur le terrain: ils ont fait poussé différentes variétés de riz, exposées à des taux de CO2 proches de ceux attendus d'ici la fin de notre siècle. Les résultats montrent une diminution des vitamines B1, B2, B5, et B9, mais également du zinc, du fer et des protéines contenus dans le riz. 

Selon les chercheurs, cette perte nutritionnelle peut «contribuer à l'apparition de carences», pouvant «affecter directement et indirectement la santé des êtres humains». Parmi les problèmes cités: des troubles du développement cognitif et du système immunitaire, mais aussi l'obésité, et le diabète.

Ces complications de santé pourraient être «exacerbées» chez les personnes dont la «diversité alimentaire est limitée», peut-on lire dans le résumé de l'étude. Comprendre: les populations se nourrissant principalement de riz. Ce type de régime est particulièrement présent dans les régions d'Asie du Sud-Est, et d'autant plus encore dans les foyers ayant des revenus faibles. Des pays comme la Birmanie, le Laos ou encore le Cambodge pourraient ainsi être particulièrement touchés.

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