Santé / Sciences

Faire la grasse matinée le week-end pourrait augmenter votre espérance de vie

Une bonne excuse à dégainer pour trainer au lit.

<a href="https://unsplash.com/photos/CeWNEEsHPbA">«Warm kitty, soft kitty, little ball of fur»</a> | Alexander Possingham via Unsplash <a href="https://unsplash.com/photos/CeWNEEsHPbA">License by</a>
«Warm kitty, soft kitty, little ball of fur» | Alexander Possingham via Unsplash License by

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur The Guardian

Le sommeil est devenu un enjeu majeur de santé publique: «Les ados en manque chronique de sommeil», «Les Français en déficit de sommeil», «Les Français ne dorment pas assez»... De nombreuses études montrent d'ailleurs son impact sur la santé, qu'on dorme trop ou pas assez.

Une nouvell étude, menée par une équipe de chercheurs du Stress Research Institute, révèle que les adultes de moins de soixante-cinq ans et qui dorment moins de cinq heures par nuit ont un taux de mortalité plus élevé (+65%) que ceux qui dorment plus de six heures de façon régulière. Pour le démontrer, les chercheurs se sont servis des données collectées lors d’une étude sur le mode de vie de plus de 38.000 Suédoises et Suédois suivis pendant treize ans.

La grasse matinée, le secret de la longévité?

Bonne nouvelle, d’après The Guardian, il y a un moyen simple et agréable d'échapper aux statistiques: faire la grasse matinée le week-end ou pendant ses jours de congés serait bénéfique à notre santé. Une fois les heures perdues compensées, les effets négatifs du manque de sommeil hebdomadaire sont supprimés: le taux de mortalité est le même pour celles et ceux qui dorment peu la semaine mais qui font la grasse matinée, que pour celles et ceux qui dorment entre six et sept heures par nuit même le week-end.

«La durée du sommeil est primordiale pour vivre longtemps», souligne Torbjörn Åkersted, auteur principal de l’étude publié dans le Journal of Sleep Research.

 

Pourtant, de précédentes recherches soutiennent que les grasses matinées ne permettent pas de récupérer de la fatigue accumulée pendant la semaine. Au contraire, elles auraient des conséquences négatives sur notre santé.

 

Comment s'y retrouver? La nature est bien faite: The Guardian indique que notre sommeil est régulé par notre horloge biologique et par le processus homéostatique: plus on reste éveillé, plus on a besoin de dormir. Il faudrait donc ne pas résister quand on a sommeil, en évitant le plus possible des rythmes irréguliers. Car les changements brutaux, aussi appelés «jet lag social», pertubent le rythme biologique et donc notre santé: «C'est comme si vous passiez d'un fuseau horaire à un autre», explique Till Roenneberg, professeur en chronobiologie humaine, à l'origine du terme.

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