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Depuis le tremblement de terre en Haïti, Internet et les réseaux sociaux sont aussi utilisés pour retrouver les disparus. Google a mis en place Google crisis response, un site en français, anglais et créole permettant de rechercher quelqu'un ou de donner des informations sur un disparu. Le site prévient que les données ne sont pas vérifiées. En plus du hashtag «#hatimissing», Twitter s'est joint à ce mouvement, avec une page renvoyant sur le Haitian Earthquake Registry, qui depuis a fusionné avec le projet de Google. Sur Facebook, le groupe EARTHQUAKE HAITI comporte déjà plus de 250.000 membres et sert, entre autres, de moyen de recherches, via l'onglet «Discussions».
Parmi les ONG, la Croix Rouge Internationale a créé Family Links dès le 13 janvier, une page du même type que celle de Google. Mais prévient le site «le CICR n'a aucun moyen de vérifier les informations transmises par ce réseau. Il ne peut accepter aucune responsabilité pour les données inexactes communiquées dans le cadre des services mis à disposition sur ce site.»
Aux Etats-Unis, où vivent près d'un million de personnes d'origines haïtiennes, le New York Times publie les photos de personnes recherchées par des proches et collecte des informations comme le dernier endroit «connu» où cette personne se trouvait. La page compte pour l'instant 154 photos. Le New York Times a aussi édité un blog, donnant le nom de disparus finalement retrouvés, souvent des Américains.
CNN a des rubriques assez semblables. «En moins de 48 heures après le séisme qui a dévasté Port-au-Prince, le site de CNN a déjà accumulé plus de 200 pages», rapporte l'AFP. L'une d'elle se nomme «Je suis en vie : Messages depuis Haïti» et publie des vidéos d'Haïtiens tenant à avertir leurs proches.
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Image de Une: capture d'écran du New York Times